Mr. Bernard GUETTA et "le populisme" !
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Mr. Bernard GUETTA et "le populisme" !
Mr. Bd GUETTA est un grand journaliste, et un remarquable chroniqueur. Il quitte "le service" et nous le regretterons tant qu'un successeur n'aura pas repris sa parole, différemment ou pas, avec autant d'éloquence et de perspicacité.
Il a avoué vouloir poursuivre sa quête de compréhension du monde par un voyage sur la croûte dans le but, notamment, de trouver des "clés" à la montée des "populismes". Ce fait majeur de ce début de siècle est encore plus important que "la chute du mur" à la fin du siècle dernier, selon lui. Je lui souhaite le succès et, surtout, qu'il nous éclaire ensuite. Cette démarche courageuse m'amène tout de même à quelques interrogations.
Mr. Bd GUETTA est un spécialiste des relations internationales, et il jauge le monde d'un point de vue "macroscopique", ce qui est nécessaire, mais ne suffit peut-être pas. Les "populismes" sont vraisemblablement des phénomènes qui se comprennent au moins autant par la vie locale.
Sont confrontés, dans de multiples espaces restreints, des personnes de cultures diverses (sans qu'il y ait de jugement de valeur dans cette observation), d'une éducation plus ou moins menée à bien (relevant autant de l'autorité parentale que de l'instruction publique). Des mani -
festations agressives résultent de ces conditions de vie locales, tout cela pris en charge par des "leaders" qui portent leur action à un niveau qui n'est plus local, et dans des intentions pas très "nationales" !! Ce "tout" est dévoilé par les formes modernes de diffusion d'informations. D'où la réaction ... nationaliste, qui a donc peut-être ses racines ailleurs que dans les chancelleries et les organisations supranationales (ou leur indigence) ! Je me demande donc si Mr. GUETTA ne serait pas aussi bien renseigné par un voyage dans certains de nos espaces habités, plutôt qu'autour du monde ... Il a néanmoins relevé le fait non négligeable, et macroscopique, de la mondialisation de la finance (appellation technique et non "idéologique"!), de ses effets sur la répartition des "délices" dans "le jardin" terrestre !!
Ceci dit, il a plaidé avec juste raison que les causes de conflits restent celles de toujours: les réactions aux fléaux multiples et variés subis par de grandes masses de populations, les "peurs" raisonnées ou non (d'un avenir incertain, des "autres"), la convoitise des ressources in - dispensables et qui se raréfient, les rivalités (idéologiques d'abord) entre les détenteurs de puissance (militaire notamment), les ambitions des puissances montantes, les cicatrices de l'Histoire mal "refermées", les engrenages et les effets du "suivisme" ... (j'en oublie sans doute) .
Il a avoué vouloir poursuivre sa quête de compréhension du monde par un voyage sur la croûte dans le but, notamment, de trouver des "clés" à la montée des "populismes". Ce fait majeur de ce début de siècle est encore plus important que "la chute du mur" à la fin du siècle dernier, selon lui. Je lui souhaite le succès et, surtout, qu'il nous éclaire ensuite. Cette démarche courageuse m'amène tout de même à quelques interrogations.
Mr. Bd GUETTA est un spécialiste des relations internationales, et il jauge le monde d'un point de vue "macroscopique", ce qui est nécessaire, mais ne suffit peut-être pas. Les "populismes" sont vraisemblablement des phénomènes qui se comprennent au moins autant par la vie locale.
Sont confrontés, dans de multiples espaces restreints, des personnes de cultures diverses (sans qu'il y ait de jugement de valeur dans cette observation), d'une éducation plus ou moins menée à bien (relevant autant de l'autorité parentale que de l'instruction publique). Des mani -
festations agressives résultent de ces conditions de vie locales, tout cela pris en charge par des "leaders" qui portent leur action à un niveau qui n'est plus local, et dans des intentions pas très "nationales" !! Ce "tout" est dévoilé par les formes modernes de diffusion d'informations. D'où la réaction ... nationaliste, qui a donc peut-être ses racines ailleurs que dans les chancelleries et les organisations supranationales (ou leur indigence) ! Je me demande donc si Mr. GUETTA ne serait pas aussi bien renseigné par un voyage dans certains de nos espaces habités, plutôt qu'autour du monde ... Il a néanmoins relevé le fait non négligeable, et macroscopique, de la mondialisation de la finance (appellation technique et non "idéologique"!), de ses effets sur la répartition des "délices" dans "le jardin" terrestre !!
Ceci dit, il a plaidé avec juste raison que les causes de conflits restent celles de toujours: les réactions aux fléaux multiples et variés subis par de grandes masses de populations, les "peurs" raisonnées ou non (d'un avenir incertain, des "autres"), la convoitise des ressources in - dispensables et qui se raréfient, les rivalités (idéologiques d'abord) entre les détenteurs de puissance (militaire notamment), les ambitions des puissances montantes, les cicatrices de l'Histoire mal "refermées", les engrenages et les effets du "suivisme" ... (j'en oublie sans doute) .
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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