Les bases du populisme !
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Les bases du populisme !
LES BASES DU POPULISME !
L'actualité est riche en évènements ( mises en examen, abus de confiance, abus de biens sociaux, fraudes fiscales, optimisations "agressives", tentatives
de corruption, fraudes industrielles, mises en danger du consommateur, obsolescence programmée, …) qui, presque à chaque récurrence, nous incitent à
nous interroger sur les rapports de notre système ( démocratie élective ; économie libérale de marché ) avec … la morale ! Plutôt que de gamberger vai -
nement sur cette question abyssale, je préfère m'en remettre au "bon sens". On peut voir là les bases d'un "populisme" qui mise sur l'augmentation des
capacités de chacun à juger du contenu des discours politiques en regard des réalités grâce à l'évolution des formes et de la qualité de l'information et du
débat public, des possibilités légales et des moyens d'enquête.
Globalement, il y a longtemps que je me suis fait à l'idée que la politique comme l'économie (le commerce) ne pouvaient être déterminés objectivement et
a priori par la morale, mais seulement jugés et sanctionnés a posteriori par celle-ci à travers les moyens que nous donnent, précisément, notre système :
la démocratie, le pouvoir de consommateur. Cette question de morale se réduit donc, fort heureusement, à celles de la réalité et de l'efficacité de ces deux
impératifs: donner au "citoyen" la possibilité de choisir les décideurs à des fréquences suffisantes, garantir la saine concurrence au "client", lui laisser la
possibilité de "dénoncer" (… des marques!) et autant que possible mettre la confiance à la base du commerce.
Y a t-il un excès de cynisme, ou d'ingénuité, dans ce point de vue ?
Quant à la démocratie, il y a longtemps que l'on m'a fait prendre conscience que laisser la décision au "peuple" n'était pas le plus sûr moyen d'aller au bonheur
dans un monde fréquemment en tension et de plus en plus sophistiqué. On m'a convaincu, en revanche, qu'il était indispensable de faire s'expri - mer le citoyen,
de tenir compte de ses avis autant que cela parait judicieux, et d'en assumer les conséquences démocratiquement. Le "politique" est là pour gouverner, être jugé
pour ses actes et conserver ce pouvoir éventuellement et en conséquence. Prendre le pouvoir est donc la "raison première" en politique et en démocratie, notre
intérêt à tous. Ne demandons pas au "politique" de ma - nœuvrer avec des vertus superflues ou paralysantes, mais de se soumettre au jugement démocratique.
Je sais encore que la décision politique peut avoir à transiger avec le conformisme moral du moment, pour un intérêt à plus ou moins long terme peu discernable
par le citoyen moyen. Dans le doute, on jugera " aux résultats" !
Quant aux bienfaits de l'économie, je les crois fondés sur le succès des entreprises et des entrepre - neurs. C'est pour cette raison que je me suis fait à l'idée, aussi,
que le chef d'entreprise doit se pré - occuper du succès de son entreprise, et surtout de cela ( … il ne faut pas en attendre, non plus, que des comportements de
"Samaritain" !).
Lorsque l'entrepreneur, en tant que tel, se mêle de politique, c'est-à-dire de l'intérêt général, il faut être d'une très grande méfiance !! … Il est tout de même citoyen.
De la même façon, lorsque l'Etat ( le "politique" ) se pique de diriger des entreprises, il faut prévoir des déboires ! Ce qui n'empêche pas l'Etat de donner aux citoyens
des moyens de peser sur les décisions des entreprises en tant que consommateurs ou en tant que participants à l'entreprise.
C'est tout .
Qu'on me pardonne cette "éruption" de populisme, provoquée par l'actualité, bien plus "goguenarde" que prétentieuse !
L'actualité est riche en évènements ( mises en examen, abus de confiance, abus de biens sociaux, fraudes fiscales, optimisations "agressives", tentatives
de corruption, fraudes industrielles, mises en danger du consommateur, obsolescence programmée, …) qui, presque à chaque récurrence, nous incitent à
nous interroger sur les rapports de notre système ( démocratie élective ; économie libérale de marché ) avec … la morale ! Plutôt que de gamberger vai -
nement sur cette question abyssale, je préfère m'en remettre au "bon sens". On peut voir là les bases d'un "populisme" qui mise sur l'augmentation des
capacités de chacun à juger du contenu des discours politiques en regard des réalités grâce à l'évolution des formes et de la qualité de l'information et du
débat public, des possibilités légales et des moyens d'enquête.
Globalement, il y a longtemps que je me suis fait à l'idée que la politique comme l'économie (le commerce) ne pouvaient être déterminés objectivement et
a priori par la morale, mais seulement jugés et sanctionnés a posteriori par celle-ci à travers les moyens que nous donnent, précisément, notre système :
la démocratie, le pouvoir de consommateur. Cette question de morale se réduit donc, fort heureusement, à celles de la réalité et de l'efficacité de ces deux
impératifs: donner au "citoyen" la possibilité de choisir les décideurs à des fréquences suffisantes, garantir la saine concurrence au "client", lui laisser la
possibilité de "dénoncer" (… des marques!) et autant que possible mettre la confiance à la base du commerce.
Y a t-il un excès de cynisme, ou d'ingénuité, dans ce point de vue ?
Quant à la démocratie, il y a longtemps que l'on m'a fait prendre conscience que laisser la décision au "peuple" n'était pas le plus sûr moyen d'aller au bonheur
dans un monde fréquemment en tension et de plus en plus sophistiqué. On m'a convaincu, en revanche, qu'il était indispensable de faire s'expri - mer le citoyen,
de tenir compte de ses avis autant que cela parait judicieux, et d'en assumer les conséquences démocratiquement. Le "politique" est là pour gouverner, être jugé
pour ses actes et conserver ce pouvoir éventuellement et en conséquence. Prendre le pouvoir est donc la "raison première" en politique et en démocratie, notre
intérêt à tous. Ne demandons pas au "politique" de ma - nœuvrer avec des vertus superflues ou paralysantes, mais de se soumettre au jugement démocratique.
Je sais encore que la décision politique peut avoir à transiger avec le conformisme moral du moment, pour un intérêt à plus ou moins long terme peu discernable
par le citoyen moyen. Dans le doute, on jugera " aux résultats" !
Quant aux bienfaits de l'économie, je les crois fondés sur le succès des entreprises et des entrepre - neurs. C'est pour cette raison que je me suis fait à l'idée, aussi,
que le chef d'entreprise doit se pré - occuper du succès de son entreprise, et surtout de cela ( … il ne faut pas en attendre, non plus, que des comportements de
"Samaritain" !).
Lorsque l'entrepreneur, en tant que tel, se mêle de politique, c'est-à-dire de l'intérêt général, il faut être d'une très grande méfiance !! … Il est tout de même citoyen.
De la même façon, lorsque l'Etat ( le "politique" ) se pique de diriger des entreprises, il faut prévoir des déboires ! Ce qui n'empêche pas l'Etat de donner aux citoyens
des moyens de peser sur les décisions des entreprises en tant que consommateurs ou en tant que participants à l'entreprise.
C'est tout .
Qu'on me pardonne cette "éruption" de populisme, provoquée par l'actualité, bien plus "goguenarde" que prétentieuse !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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