DU POPULISME EN ECONOMIE ?
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DU POPULISME EN ECONOMIE ?
Au cours de la campagne présidentielle, on nous a "bassiné" avec des mots et des recettes d'économie ( baisse
des impôts, dévaluation monétaire, baisse du coût du travail, augmentation du temps de travail, de la durée légale
du travail, baisse des charges, suppression des fonctionnaires, encouragement de l'investissement, ....) prometteurs
de prospérité et de "croissance", ... . Ces "mesures" sont, bien entendu, classées a priori "de gauche" ou "de droite" ,
et leur pertinence n'est souvent appréciée que selon ce seul critère. Au risque de paraître prétentieux, je ne renonce
pas à les soumettre à une anlyse seulement logique et de bon sens, même sommaire, donc ... populiste ! Ce n'est pas
un exercice d'expert, mais il doit être possible d'en tirer quelques conclusions.
Allons-y pour le populisme :
- la "croissance" tant attendue et promise c'est, en gros, l'augmentation des "ventes" de biens et de
services par les Français aux Français et à l'étranger, qui induira une demande supplémentaire de
production, de travail, et de revenus; il faut donc inciter les clients potentiels à acheter .
- La première condition pour vendre est de trouver des acheteurs en mesure de se payer les pro -
duits offerts; leurs revenus sont donc essentiels pour la croissance, et c'est justement les entre -
prises qui leur octroient la part principale ( sauf aux agents de l'Etat), mais c'est aussi un coût pour
ces entreprises (salaires), et c'est l'Etat (fiscalité) qui supprime une autre part des revenus !
Pas facile de s'y retrouver .
- L'attractivité des biens et des services, ce qui les fait vendre, est d'abord liée au besoin qu'on en
a, ou plutôt celui que l'on ressent; la deuxième mesure à prendre est donc d'adapter la production
(l'offre) à la demande; ce n'est ni de gauche ni de droite, c'est le b. a. ba du commerce ( il est
inutile de produire des biens dont personne ne veut !); il est vrai qu'on peut favoriser tel ou tel be -
soin par la publicité, ... ou par d'autres méthodes moins honorables.
- Le besoin étant réel, le critère d'achat décisif est le rapport qualité / prix du produit ; sur ce point,
il est judicieux d'observer que le critère de prix sera prédominant pour les acheteurs à revenus
modestes, le critère de qualité sera prédominant chez les acheteurs à hauts revenus.
Quels sont alors les facteurs pesant sur les prix :
. coût d'acquisition des matières premières, des composants ,
. coût de l'énergie nécessaire à la production ,
. coût d'acquisition ( puis d'usage) des équipements, machines, infrastructures de production ... et
notamment la rémunération du capital emprunté pour ces acquisitions ;
. coût d'usage des équipements et infrastructures collectives ( payé, en principe, par l'impôt sur les
sociétés et la TVA ) ;
. coût du travail : rémunérations, formation, productivité ( durée du travail pour un salaire donné),
équilibre entre effectifs et commandes (flexibilité) ;
. coût des garanties et avantages sociaux ( charges sociales pesant sur l'entreprise) ;
Quels facteurs favorisent la qualité des produits offerts :
. qualité des matières premières et des composants , l'exigence des normes et labels ;
. qualité des équipements, c'est-à-dire le niveau des investissements pour les acquérir ;
. qualité des infrastructures et équipements collectifs, donc dépenses de l'Etat dans ce
domaine ;
. innovation, originalité, séduction des produits , recherche et technologie ;
. qualité du travail et des facteurs "humains" : formation du personnel, motivation, intéres-
sement, qualité du "management", garanties et avantages sociaux .
A ce stade, quelques conclusions simples:
- les facteurs listés ci-dessus sont plutôt du ressort et de la responsabilité des entreprises que de celles
de l'Etat, lequel a néammoins une capacité non négligeable d'encouragement ou de "nuisance" ;
- un choix est à faire entre favoriser la croissance par la stimulation des clients à potentiel modeste (qui
privilégient les prix modérés) et la croissance par la stimulation des clients à fort potentiel (qui privilégient
la qualité); notons que les clients à potentiel modeste sont bien plus nombreux que dans l'autre catégorie;
la question se pose pour les catégories "moyennes" ( vont-elles privilégier le prix ou la qualité ? Des études
de marché peuvent en dire quelque chose ) ;
- des mesures économiques "étatiques" sont souvent, aussi, des "dépenses" qui vont renforcer la pression fis -
cale, et il n'est pas toujours facile d'en mesurer les effets relatifs et contradictoires !
- il serait intéressant de hiérachiser les facteurs ci-dessus ( ...et ceux que j'ai oubliés ! ) en fonction de leur
impact ( je n'en ai pas la compétence) .
Ajoutons à ces observations "de base", quelques autres remarques:
- le "coût du travail" ne pèse dans le prix d'un produit qu'à proportion de sa participation au coût total ( 10%
de baisse du coût du travail n'entrainera que 1% de baisse des prix si le "travail" ne représente que 10% du
prix total du produit, ce qui est souvent le cas des produits industriels );
- les "charges" ( destinées à payer des garanties et des protections sociales) ne représentent elles-mêmes
qu'une petite part du coût du travail : soyons donc très méfiants à propos de l'effet annoncé de la baisse
des charges sur la compétitivité ! Ce qui ne signifie pas qu'il faut renoncer à une telle mesure pour soulager
nos entreprises les plus fragiles , favoriser l'employabilité marginale ( allègement pour un nouvel emploi), ou
augmenter un peu le revenu des salariés ; remarquons aussi qu'une baisse des charges répercutée par une
hausse des salaires ne modifie en rien le "coût du travail", elle permet au salarié le choix entre consommer
ou se racheter, dans le privé, les protections perdues;
- une forte rémunération du capital, pour l'attirer, peut annihiler les efforts de baisse des prix ;
- les colères des "travailleurs", s'ils se sentent injustement malmenés, peut accroître de façon sensible le
"coût du travail" , de même que leur satisfaction peut contribuer à la qualité de ce travail ;
- la fiscalité a deux objectifs: bien sûr, celui d'obtenir les recettes de l'Etat nécessaires au paiement des ser -
vices "régaliens" et de quelques autres mesures ( à décider avec beaucoup de perspicacité et de sens des
responsabilités) , et d'autre part celui de conduire une politique redistributive; celle-ci peut aussi être menée,
non avec une intention " de gauche" ou une intention "de droite", mais guidée par "le coeur et la raison" ! C'est-
à-dire, par exemple, éliminer la misère, préserver la puissance financière ( capacités de consommation et d'épar -
gne) de la "classe moyenne", socle économique des pays développés et d'une grande part de la croissance ;
- la baisse de l'impôt est souvent recherchée par la réduction du nombre de fonctionnaires; celle-ci n'est souhai -
table que si les "services" supprimés ont un haut rapport "coût/utilité sociale", ou s'ils peuvent être achetés
dans le privé à moindre coût, à qualité comparable, et à condition de ne pas rendre l'Etat "prisonnier" de ces
fournisseurs de service ;
- le nombre de fonctionnaires nécessaires au fonctionnement d'un Pays dépend de la qualité de leur encadre -
ment et de l'organisation de l'administration; ainsi, une bonne Ecole de formation des cadres de la fonction pu -
blique, des réorganisations judicieuses de l'administration, seraient sans doute aussi efficaces que la simple "
réduction administrée du nombre de fonctionnaires " pour améliorer la situation ;
- le "travail" est de plus en plus soumis aux lois d'un "marché", de l'offre et de la demande; c'est-à-dire que plus
la situation économique est favorable, notamment à l'emploi, plus le prix du travail augmente, alors qu'on nous
"serine" avec la baisse du coût du travail ( ... il doit y avoir une situation d'équilibre à trouver ! ) ;
- la dévaluation de la monnaie serait le remède miracle pour faire croître la compétitivité et les ventes à l'étranger;
est-elle suffisante pour faire vendre en abondance nos produits qui, de plus, renchériront à proportion de la haus -
se de leurs composants importés, et de celle du pétrole, résultant de cette dévaluation ! Il serait étonnant qu'une
décision unilatérale d'un Pays pour sa monnaie assure une hausse automatique et durable de sa croissance ! Si la
formule était si miraculeuse on assisterait, dans le monde, à une "course à l'échalotte" des dévaluations. Le sys -
tème économique "global" et le marché monétaire ramènent rapidement à une situation réaliste ou laisse aller au
chaos ! Soyons encore méfiants vis à vis de cette illusion des vertus de la dévaluation .
On pourrait ajouter bien d'autres interrogations ... "populistes" .
MORALITE !
Le but de ces commentaires est en fait de montrer que l'obtention de la croissance est un processus très
complexe qui résulte d'une alchimie entre des circonstances, des volontés et des actions , étatiques en partie
seulement, peu accessible à nos cerveaux de citoyens. Les "mesures économiques" proposées dans les program -
mes électoraux ne sont pas suffisantes, de loin, pour garantir la croissance, qu'elles soient estampillées à gauche
ou à droite. Elles ne sont là que pour nous persuader qu'un Candidat est de gauche ou de droite, et pour nous
persuader que la situation et son avenir sont bien maîtrisés ( ... c'est " de bonne guerre" , à nous de n'être pas
trop candides ! ) .
En matière d'économie, à notre niveau, seul le résultat peut être évalué, constaté. Les seules données économi -
ques à nous présenter ( en complément, sinon en substitution de catalogues abscons et partiels ) seraient une
prévision de l'évolution de nos revenus et de notre pouvoir d'achat en fonction des catégories socioprofession -
nelles, des normes relatives au travail ( dont le niveau de chômage ), le niveau de la dette, et enfin les pro -
tections sociales assumées par l'Etat . Que les mesures prises soient de gauche, de droite, fiscales, techniques ...
ou autres, nous importe peu !
Il ne nous resterait qu' à prendre acte et sanctionner les résultats, selon l'estimation de notre situation .
Je ne suis pas sûr que nous en arrivions à cela très bientôt !
Bravo pour le populisme !!
des impôts, dévaluation monétaire, baisse du coût du travail, augmentation du temps de travail, de la durée légale
du travail, baisse des charges, suppression des fonctionnaires, encouragement de l'investissement, ....) prometteurs
de prospérité et de "croissance", ... . Ces "mesures" sont, bien entendu, classées a priori "de gauche" ou "de droite" ,
et leur pertinence n'est souvent appréciée que selon ce seul critère. Au risque de paraître prétentieux, je ne renonce
pas à les soumettre à une anlyse seulement logique et de bon sens, même sommaire, donc ... populiste ! Ce n'est pas
un exercice d'expert, mais il doit être possible d'en tirer quelques conclusions.
Allons-y pour le populisme :
- la "croissance" tant attendue et promise c'est, en gros, l'augmentation des "ventes" de biens et de
services par les Français aux Français et à l'étranger, qui induira une demande supplémentaire de
production, de travail, et de revenus; il faut donc inciter les clients potentiels à acheter .
- La première condition pour vendre est de trouver des acheteurs en mesure de se payer les pro -
duits offerts; leurs revenus sont donc essentiels pour la croissance, et c'est justement les entre -
prises qui leur octroient la part principale ( sauf aux agents de l'Etat), mais c'est aussi un coût pour
ces entreprises (salaires), et c'est l'Etat (fiscalité) qui supprime une autre part des revenus !
Pas facile de s'y retrouver .
- L'attractivité des biens et des services, ce qui les fait vendre, est d'abord liée au besoin qu'on en
a, ou plutôt celui que l'on ressent; la deuxième mesure à prendre est donc d'adapter la production
(l'offre) à la demande; ce n'est ni de gauche ni de droite, c'est le b. a. ba du commerce ( il est
inutile de produire des biens dont personne ne veut !); il est vrai qu'on peut favoriser tel ou tel be -
soin par la publicité, ... ou par d'autres méthodes moins honorables.
- Le besoin étant réel, le critère d'achat décisif est le rapport qualité / prix du produit ; sur ce point,
il est judicieux d'observer que le critère de prix sera prédominant pour les acheteurs à revenus
modestes, le critère de qualité sera prédominant chez les acheteurs à hauts revenus.
Quels sont alors les facteurs pesant sur les prix :
. coût d'acquisition des matières premières, des composants ,
. coût de l'énergie nécessaire à la production ,
. coût d'acquisition ( puis d'usage) des équipements, machines, infrastructures de production ... et
notamment la rémunération du capital emprunté pour ces acquisitions ;
. coût d'usage des équipements et infrastructures collectives ( payé, en principe, par l'impôt sur les
sociétés et la TVA ) ;
. coût du travail : rémunérations, formation, productivité ( durée du travail pour un salaire donné),
équilibre entre effectifs et commandes (flexibilité) ;
. coût des garanties et avantages sociaux ( charges sociales pesant sur l'entreprise) ;
Quels facteurs favorisent la qualité des produits offerts :
. qualité des matières premières et des composants , l'exigence des normes et labels ;
. qualité des équipements, c'est-à-dire le niveau des investissements pour les acquérir ;
. qualité des infrastructures et équipements collectifs, donc dépenses de l'Etat dans ce
domaine ;
. innovation, originalité, séduction des produits , recherche et technologie ;
. qualité du travail et des facteurs "humains" : formation du personnel, motivation, intéres-
sement, qualité du "management", garanties et avantages sociaux .
A ce stade, quelques conclusions simples:
- les facteurs listés ci-dessus sont plutôt du ressort et de la responsabilité des entreprises que de celles
de l'Etat, lequel a néammoins une capacité non négligeable d'encouragement ou de "nuisance" ;
- un choix est à faire entre favoriser la croissance par la stimulation des clients à potentiel modeste (qui
privilégient les prix modérés) et la croissance par la stimulation des clients à fort potentiel (qui privilégient
la qualité); notons que les clients à potentiel modeste sont bien plus nombreux que dans l'autre catégorie;
la question se pose pour les catégories "moyennes" ( vont-elles privilégier le prix ou la qualité ? Des études
de marché peuvent en dire quelque chose ) ;
- des mesures économiques "étatiques" sont souvent, aussi, des "dépenses" qui vont renforcer la pression fis -
cale, et il n'est pas toujours facile d'en mesurer les effets relatifs et contradictoires !
- il serait intéressant de hiérachiser les facteurs ci-dessus ( ...et ceux que j'ai oubliés ! ) en fonction de leur
impact ( je n'en ai pas la compétence) .
Ajoutons à ces observations "de base", quelques autres remarques:
- le "coût du travail" ne pèse dans le prix d'un produit qu'à proportion de sa participation au coût total ( 10%
de baisse du coût du travail n'entrainera que 1% de baisse des prix si le "travail" ne représente que 10% du
prix total du produit, ce qui est souvent le cas des produits industriels );
- les "charges" ( destinées à payer des garanties et des protections sociales) ne représentent elles-mêmes
qu'une petite part du coût du travail : soyons donc très méfiants à propos de l'effet annoncé de la baisse
des charges sur la compétitivité ! Ce qui ne signifie pas qu'il faut renoncer à une telle mesure pour soulager
nos entreprises les plus fragiles , favoriser l'employabilité marginale ( allègement pour un nouvel emploi), ou
augmenter un peu le revenu des salariés ; remarquons aussi qu'une baisse des charges répercutée par une
hausse des salaires ne modifie en rien le "coût du travail", elle permet au salarié le choix entre consommer
ou se racheter, dans le privé, les protections perdues;
- une forte rémunération du capital, pour l'attirer, peut annihiler les efforts de baisse des prix ;
- les colères des "travailleurs", s'ils se sentent injustement malmenés, peut accroître de façon sensible le
"coût du travail" , de même que leur satisfaction peut contribuer à la qualité de ce travail ;
- la fiscalité a deux objectifs: bien sûr, celui d'obtenir les recettes de l'Etat nécessaires au paiement des ser -
vices "régaliens" et de quelques autres mesures ( à décider avec beaucoup de perspicacité et de sens des
responsabilités) , et d'autre part celui de conduire une politique redistributive; celle-ci peut aussi être menée,
non avec une intention " de gauche" ou une intention "de droite", mais guidée par "le coeur et la raison" ! C'est-
à-dire, par exemple, éliminer la misère, préserver la puissance financière ( capacités de consommation et d'épar -
gne) de la "classe moyenne", socle économique des pays développés et d'une grande part de la croissance ;
- la baisse de l'impôt est souvent recherchée par la réduction du nombre de fonctionnaires; celle-ci n'est souhai -
table que si les "services" supprimés ont un haut rapport "coût/utilité sociale", ou s'ils peuvent être achetés
dans le privé à moindre coût, à qualité comparable, et à condition de ne pas rendre l'Etat "prisonnier" de ces
fournisseurs de service ;
- le nombre de fonctionnaires nécessaires au fonctionnement d'un Pays dépend de la qualité de leur encadre -
ment et de l'organisation de l'administration; ainsi, une bonne Ecole de formation des cadres de la fonction pu -
blique, des réorganisations judicieuses de l'administration, seraient sans doute aussi efficaces que la simple "
réduction administrée du nombre de fonctionnaires " pour améliorer la situation ;
- le "travail" est de plus en plus soumis aux lois d'un "marché", de l'offre et de la demande; c'est-à-dire que plus
la situation économique est favorable, notamment à l'emploi, plus le prix du travail augmente, alors qu'on nous
"serine" avec la baisse du coût du travail ( ... il doit y avoir une situation d'équilibre à trouver ! ) ;
- la dévaluation de la monnaie serait le remède miracle pour faire croître la compétitivité et les ventes à l'étranger;
est-elle suffisante pour faire vendre en abondance nos produits qui, de plus, renchériront à proportion de la haus -
se de leurs composants importés, et de celle du pétrole, résultant de cette dévaluation ! Il serait étonnant qu'une
décision unilatérale d'un Pays pour sa monnaie assure une hausse automatique et durable de sa croissance ! Si la
formule était si miraculeuse on assisterait, dans le monde, à une "course à l'échalotte" des dévaluations. Le sys -
tème économique "global" et le marché monétaire ramènent rapidement à une situation réaliste ou laisse aller au
chaos ! Soyons encore méfiants vis à vis de cette illusion des vertus de la dévaluation .
On pourrait ajouter bien d'autres interrogations ... "populistes" .
MORALITE !
Le but de ces commentaires est en fait de montrer que l'obtention de la croissance est un processus très
complexe qui résulte d'une alchimie entre des circonstances, des volontés et des actions , étatiques en partie
seulement, peu accessible à nos cerveaux de citoyens. Les "mesures économiques" proposées dans les program -
mes électoraux ne sont pas suffisantes, de loin, pour garantir la croissance, qu'elles soient estampillées à gauche
ou à droite. Elles ne sont là que pour nous persuader qu'un Candidat est de gauche ou de droite, et pour nous
persuader que la situation et son avenir sont bien maîtrisés ( ... c'est " de bonne guerre" , à nous de n'être pas
trop candides ! ) .
En matière d'économie, à notre niveau, seul le résultat peut être évalué, constaté. Les seules données économi -
ques à nous présenter ( en complément, sinon en substitution de catalogues abscons et partiels ) seraient une
prévision de l'évolution de nos revenus et de notre pouvoir d'achat en fonction des catégories socioprofession -
nelles, des normes relatives au travail ( dont le niveau de chômage ), le niveau de la dette, et enfin les pro -
tections sociales assumées par l'Etat . Que les mesures prises soient de gauche, de droite, fiscales, techniques ...
ou autres, nous importe peu !
Il ne nous resterait qu' à prendre acte et sanctionner les résultats, selon l'estimation de notre situation .
Je ne suis pas sûr que nous en arrivions à cela très bientôt !
Bravo pour le populisme !!
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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