Mais qu'est-ce donc que le populisme ?
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Mais qu'est-ce donc que le populisme ?
Une curieuse histoire du populisme !
Le "populisme" est brandi quotidiennement dans nos médias, et par ceux qui s'y expriment, comme une nouvelle idéologie, un nouveau "camp" politique. Ceux
qui utilisent le mot ne définissent pas, ou mal, son contenu. Trop difficile ? Il faut donc tenter, au moins, de comprendre cet "emballement" !
Le populisme désignait, jusqu'ici, la posture consistant à emboîter le pas des "classes populaires" dans les décisions politiques, à les flatter, en vue de conquérir
cet électorat et le pouvoir, tout en sachant que ces décisions devraient être rapidement abandonnées ou modifiées, car non sincères. Une combinaison de déma -
gogie et de machiavélisme ! Cette "recette" est maintenant politiquement suicidaire, car vite démasquée grâce aux progrès et aux efforts de "pédagogie" en poli -
tique, grâce aux progrès de l'information des citoyens et de leur aptitude à juger. Les citoyens ne se laissent plus " entourlouper" facilement et en grand nombre,
quelle que soit l'habileté des bonimenteurs ! Ce " populisme de l'ancien monde" semble maintenant banni dans les partis, ou rejeté par les électeurs. Il est, en tout
cas, très dangereux pour ses utilisateurs éventuels. A l'inverse, le citoyen peut avoir quelques bonnes idées, largement partagées. Suivre une opinion populaire n'est
pas irrémédiablement du populisme. Mais une personne, un parti, sont encore très facilement accusés de populisme par un concurrent lorsqu'une opinion émise, une
option proposée, a le "malheur" de devenir … populaire.
La persistance du populisme pourrait donc plutôt se comprendre de cette dernière manière dans une phase "historique" liée aux circonstances: la "droite" et la "gauche",
en politique, ont récemment connu des désertions d'électeurs en foule … Il est alors de bonne guerre d'accuser les bénéficiaires (ou une fraction d'entre eux) de "popu -
listes", d'autant que ces termes gardent, dans nos mémoires, un contenu extrêmement négatif, voire pervers. Le "populisme" ne serait pas, dans ces conditions, une
idéologie nouvelle, mais un stratagème didactique visant à discréditer des adversaires et à préparer le retour aux commodités de la dichotomie "droite / gauche"… Il n'y
a là rien "d'illégal" ! Nous devons donc l'accepter, mais en être conscients. Il appartient à chacun de juger avec discernement les intentions des utilisateurs de ce voca -
bulaire envahissant, qui peut malgré tout être approprié dans des cas concrets plutôt que dans la qualification globale et définitive d'un groupe de citoyens électeurs (sur -
tout si ce groupe est d'un effectif non négligeable à avoir été ainsi prétendument "entourloupé") !
Il serait tout de même judicieux que nos spécialistes de sciences politiques définissent "scientifiquement" le populisme, pour donner quelques repères et quelques obli -
gations aux commentateurs, notamment !
A suivre …
Le "populisme" est brandi quotidiennement dans nos médias, et par ceux qui s'y expriment, comme une nouvelle idéologie, un nouveau "camp" politique. Ceux
qui utilisent le mot ne définissent pas, ou mal, son contenu. Trop difficile ? Il faut donc tenter, au moins, de comprendre cet "emballement" !
Le populisme désignait, jusqu'ici, la posture consistant à emboîter le pas des "classes populaires" dans les décisions politiques, à les flatter, en vue de conquérir
cet électorat et le pouvoir, tout en sachant que ces décisions devraient être rapidement abandonnées ou modifiées, car non sincères. Une combinaison de déma -
gogie et de machiavélisme ! Cette "recette" est maintenant politiquement suicidaire, car vite démasquée grâce aux progrès et aux efforts de "pédagogie" en poli -
tique, grâce aux progrès de l'information des citoyens et de leur aptitude à juger. Les citoyens ne se laissent plus " entourlouper" facilement et en grand nombre,
quelle que soit l'habileté des bonimenteurs ! Ce " populisme de l'ancien monde" semble maintenant banni dans les partis, ou rejeté par les électeurs. Il est, en tout
cas, très dangereux pour ses utilisateurs éventuels. A l'inverse, le citoyen peut avoir quelques bonnes idées, largement partagées. Suivre une opinion populaire n'est
pas irrémédiablement du populisme. Mais une personne, un parti, sont encore très facilement accusés de populisme par un concurrent lorsqu'une opinion émise, une
option proposée, a le "malheur" de devenir … populaire.
La persistance du populisme pourrait donc plutôt se comprendre de cette dernière manière dans une phase "historique" liée aux circonstances: la "droite" et la "gauche",
en politique, ont récemment connu des désertions d'électeurs en foule … Il est alors de bonne guerre d'accuser les bénéficiaires (ou une fraction d'entre eux) de "popu -
listes", d'autant que ces termes gardent, dans nos mémoires, un contenu extrêmement négatif, voire pervers. Le "populisme" ne serait pas, dans ces conditions, une
idéologie nouvelle, mais un stratagème didactique visant à discréditer des adversaires et à préparer le retour aux commodités de la dichotomie "droite / gauche"… Il n'y
a là rien "d'illégal" ! Nous devons donc l'accepter, mais en être conscients. Il appartient à chacun de juger avec discernement les intentions des utilisateurs de ce voca -
bulaire envahissant, qui peut malgré tout être approprié dans des cas concrets plutôt que dans la qualification globale et définitive d'un groupe de citoyens électeurs (sur -
tout si ce groupe est d'un effectif non négligeable à avoir été ainsi prétendument "entourloupé") !
Il serait tout de même judicieux que nos spécialistes de sciences politiques définissent "scientifiquement" le populisme, pour donner quelques repères et quelques obli -
gations aux commentateurs, notamment !
A suivre …
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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