Une (vraie) stratégie au programme de nos partis ?
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Une (vraie) stratégie au programme de nos partis ?
UNE (vraie) STRATEGIE AU PROGRAMME DES PARTIS ?
La gauche, la droite, leur substitut "en marche", leurs extrêmes, sont les moteurs de notre vie et de nos passions politiques en France. Bien sûr,
notre Pays a un réel besoin de se défaire de quelques mauvaises habitudes et de quelques rigidités, de se réformer pour favoriser la croissance,
pour faire baisser le niveau du chômage structurel, pour renforcer la confiance et la cohésion des Français aussi. On ne comprendrait pas que nos
"partis" ne se préoccupent pas de ces exigences. Mais nos forces politiques doivent aussi proposer une stratégie qui dépasse largement le périmètre
hexagonal pour gagner un véritable "crédit" auprès des citoyens.
Un fait marquant de ce siècle débutant n'est pas seulement la "mondialisation" de l'économie et du commerce. Le développement des connaissances,
des moyens d'information, des moyens d'observation et d'enquête expose au plus grand nombre la situation du partage des richesses et des ressour -
ces, l'état de la planète. Ces questions, confrontées aux preuves scientifiques de la "finitude" et de la fragilité de notre environnement, appellent des
réponses qui ne peuvent évidemment être trouvées à l'échelon national. Elles sont pourtant très préoccupantes pour le citoyen. Les paramètres du
problème et de ses solutions se trouvent dans la démographie, la géographie (localisation des ressources naturelles, des zones de prospérité, des zones
à fort potentiel de mise en valeur), dans la mesure de l'impact de nos modes de vie et de l'intensité de notre consommation sur notre environnement,
dans nos savoirs et nos savoir-faire scientifiques et technologiques c'est-à-dire, en particulier, dans notre capacité à produire de l'énergie, des ressources
non naturelles et à exploiter des ressources nouvelles (fonds océaniques, zones polaires, espace, p. ex).
Il n'y a aucune raison de penser sérieusement que la confrontation des "cultures", des "idéologies", des nationalismes, ne seront pas encore la cause de
turbulences. Elles pourraient cependant être atténuées par le développement des moyens d'information, d'éducation, des échanges "culturels", et même
par le développement du tourisme, par la réticence spontanée et clairement exprimée aux mélanges culturels qui voudraient être imposés aux populations.
La multiplication et la diffusion des débats peuvent aussi faire baisser la probabilité du recours à la force. Mais la rivalité pour la maîtrise des ressources et
des richesses sera encore moins un risque révolu. La prévision scientifique des possibilités de pénurie, le constat facile et diffusé universellement de la dis -
parité des situations, des conditions de vie insupportables des uns face au confort voire à l'opulence des autres, pourraient changer la probabilité d'occurrence
de révoltes, de confrontations, l'acuité des crises. Seuls les puissants (militairement notamment) auront voix au chapitre et décideront très vraisemblablement
du partage des ressources et des richesses. Il serait très imprudent de compter seulement sur les élans du cœur, la passion de l'égalité, le goût du débat ou la
possession de l'arme atomique, pour surmonter les rivalités naturellement et sans heurts .
C'est sans doute à ces questions, sur ce point de vue peut-être alarmiste et contestable, que le citoyen attend des réponses, au moins aussi impatiemment que
sur la couleur de nos Assemblées. Ces observations banales amènent à quelques conclusions:
- la recherche d'alliances, l'identification de volontés et d'intérêts communs avec d'autres Nations en vue de la création d'un "pôle de puissance" * doit devenir
l'une de nos préoccupations principales ;
- des choix géostratégiques relatifs à nos zones d'influence et aux zones à fort potentiel de mise en valeur où nous devons être présents sont indispensables
pour notre avenir ;
- les savoirs et savoir-faire scientifiques et technologiques sont des garanties très importantes de notre sécurité et doivent être soutenus et encouragés ;
- la prise en compte de l'écologie ne peut évidemment être écartée ;
- le contrôle des techniques financières ( spéculation, manipulations monétaires, optimisations fiscales en tout genre) est une mesure "d'hygiène et de sécurité"
pour la santé de notre économie , donc de notre puissance ;
- et enfin, il est plutôt imprudent de rogner les "budgets de défense" et de ne pas se donner les moyens de les consolider (c'est-à-dire d'augmenter au préa -
lable notre richesse) !
Un complément aux programmes habituels de nos partis ?
* pôle de puissance soit par la recherche d'une autonomie et d'une autosuffisance peut-être illusoires , soit par la capacité à aller chercher ailleurs ce qui manque, par le commerce ou autrement; en tout cas, un "pôle" où on n'intervient et où on ne se sert qu'avec une autorisation !
La gauche, la droite, leur substitut "en marche", leurs extrêmes, sont les moteurs de notre vie et de nos passions politiques en France. Bien sûr,
notre Pays a un réel besoin de se défaire de quelques mauvaises habitudes et de quelques rigidités, de se réformer pour favoriser la croissance,
pour faire baisser le niveau du chômage structurel, pour renforcer la confiance et la cohésion des Français aussi. On ne comprendrait pas que nos
"partis" ne se préoccupent pas de ces exigences. Mais nos forces politiques doivent aussi proposer une stratégie qui dépasse largement le périmètre
hexagonal pour gagner un véritable "crédit" auprès des citoyens.
Un fait marquant de ce siècle débutant n'est pas seulement la "mondialisation" de l'économie et du commerce. Le développement des connaissances,
des moyens d'information, des moyens d'observation et d'enquête expose au plus grand nombre la situation du partage des richesses et des ressour -
ces, l'état de la planète. Ces questions, confrontées aux preuves scientifiques de la "finitude" et de la fragilité de notre environnement, appellent des
réponses qui ne peuvent évidemment être trouvées à l'échelon national. Elles sont pourtant très préoccupantes pour le citoyen. Les paramètres du
problème et de ses solutions se trouvent dans la démographie, la géographie (localisation des ressources naturelles, des zones de prospérité, des zones
à fort potentiel de mise en valeur), dans la mesure de l'impact de nos modes de vie et de l'intensité de notre consommation sur notre environnement,
dans nos savoirs et nos savoir-faire scientifiques et technologiques c'est-à-dire, en particulier, dans notre capacité à produire de l'énergie, des ressources
non naturelles et à exploiter des ressources nouvelles (fonds océaniques, zones polaires, espace, p. ex).
Il n'y a aucune raison de penser sérieusement que la confrontation des "cultures", des "idéologies", des nationalismes, ne seront pas encore la cause de
turbulences. Elles pourraient cependant être atténuées par le développement des moyens d'information, d'éducation, des échanges "culturels", et même
par le développement du tourisme, par la réticence spontanée et clairement exprimée aux mélanges culturels qui voudraient être imposés aux populations.
La multiplication et la diffusion des débats peuvent aussi faire baisser la probabilité du recours à la force. Mais la rivalité pour la maîtrise des ressources et
des richesses sera encore moins un risque révolu. La prévision scientifique des possibilités de pénurie, le constat facile et diffusé universellement de la dis -
parité des situations, des conditions de vie insupportables des uns face au confort voire à l'opulence des autres, pourraient changer la probabilité d'occurrence
de révoltes, de confrontations, l'acuité des crises. Seuls les puissants (militairement notamment) auront voix au chapitre et décideront très vraisemblablement
du partage des ressources et des richesses. Il serait très imprudent de compter seulement sur les élans du cœur, la passion de l'égalité, le goût du débat ou la
possession de l'arme atomique, pour surmonter les rivalités naturellement et sans heurts .
C'est sans doute à ces questions, sur ce point de vue peut-être alarmiste et contestable, que le citoyen attend des réponses, au moins aussi impatiemment que
sur la couleur de nos Assemblées. Ces observations banales amènent à quelques conclusions:
- la recherche d'alliances, l'identification de volontés et d'intérêts communs avec d'autres Nations en vue de la création d'un "pôle de puissance" * doit devenir
l'une de nos préoccupations principales ;
- des choix géostratégiques relatifs à nos zones d'influence et aux zones à fort potentiel de mise en valeur où nous devons être présents sont indispensables
pour notre avenir ;
- les savoirs et savoir-faire scientifiques et technologiques sont des garanties très importantes de notre sécurité et doivent être soutenus et encouragés ;
- la prise en compte de l'écologie ne peut évidemment être écartée ;
- le contrôle des techniques financières ( spéculation, manipulations monétaires, optimisations fiscales en tout genre) est une mesure "d'hygiène et de sécurité"
pour la santé de notre économie , donc de notre puissance ;
- et enfin, il est plutôt imprudent de rogner les "budgets de défense" et de ne pas se donner les moyens de les consolider (c'est-à-dire d'augmenter au préa -
lable notre richesse) !
Un complément aux programmes habituels de nos partis ?
* pôle de puissance soit par la recherche d'une autonomie et d'une autosuffisance peut-être illusoires , soit par la capacité à aller chercher ailleurs ce qui manque, par le commerce ou autrement; en tout cas, un "pôle" où on n'intervient et où on ne se sert qu'avec une autorisation !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
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Date d'inscription : 21/01/2016
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