LA DISCIPLINE ET LES PARTIS
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LA DISCIPLINE ET LES PARTIS
LA DISCIPLINE ET LES PARTIS
La question de la discipline se pose en politique, au sein des partis. Elle est un problème pour les "libéraux" et partisans à la fois, en ce qu'elle contraint
à concilier la liberté d'opinion et d'expression avec la cohésion. Un parti politique est-il une chiourme ou un réservoir, un incubateur d'idées ? En outre,
un libéral croit au principe fondamental du "ruissellement" (la main invisible) établi par Adam Smith et, normalement, au ruissellement des idées aussi !
Cette question a été réglée efficacement par les Militaires ( confronté à un problème similaire, bien que l'Armée ne soit pas un parti ): leur principe d'obéi -
sance est conciliateur de ces deux antagonismes apparents et, chez les soldats, il n'y a pas de délit d'opinion, il ne peut y avoir que transgression du principe
fondamental d'obéissance justifié par la nature de la fonction militaire.
L'actualité nous montre très régulièrement des divergences d'opinions au sein d'un parti sur des questions diverses. Observons aussi que les principaux "émet -
teurs" d'opinions dans les partis sont des élus dont la vocation est en principe de représenter "le peuple" et non les partis (ils se réclament eux-mêmes de ce
titre valorisant). C'est toute l'ambigüité et la difficulté de la démocratie élective: le "peuple" doit-il suivre ses élus, ou l'inverse ? (… question vertigineuse !).
La politique n'agit pas sur un échiquier " ami - ennemi ". Ce principe d'obéissance ne peut s'appliquer de la même façon, à moins de donner la foudre et la poudre
aux députés (ce n'est sans doute pas souhaitable) ! C'est là qu'intervient le rôle du "chef".
Le "ruissellement" des idées, chez un libéral, ne doit pas être craint. En revanche, la cohérence d'ensemble des idées et de la politique ne doit pas être mise en
doute. Il appartient au chef de distingue entre les divergences "stratégiques" et les querelles d'opinions de second ordre, de s'en expliquer publiquement et d'en
tirer des conclusions claires, s'il le faut . Une telle posture sera plus rassurante pour l'opinion que de vaines tentatives de masquer la réalité ou de faire preuve
d'autorité sans pédagogie ou sans recours à une procédure de jugement collective. Il faut, bien sûr, avoir clairement défini au préalable ce qui est "essentiel"
dans la stratégie du parti, et les idées qui la fondent, … les bases de la discipline de parti et les bases, aussi, d'une adhésion citoyenne !
Encore du populisme !
La question de la discipline se pose en politique, au sein des partis. Elle est un problème pour les "libéraux" et partisans à la fois, en ce qu'elle contraint
à concilier la liberté d'opinion et d'expression avec la cohésion. Un parti politique est-il une chiourme ou un réservoir, un incubateur d'idées ? En outre,
un libéral croit au principe fondamental du "ruissellement" (la main invisible) établi par Adam Smith et, normalement, au ruissellement des idées aussi !
Cette question a été réglée efficacement par les Militaires ( confronté à un problème similaire, bien que l'Armée ne soit pas un parti ): leur principe d'obéi -
sance est conciliateur de ces deux antagonismes apparents et, chez les soldats, il n'y a pas de délit d'opinion, il ne peut y avoir que transgression du principe
fondamental d'obéissance justifié par la nature de la fonction militaire.
L'actualité nous montre très régulièrement des divergences d'opinions au sein d'un parti sur des questions diverses. Observons aussi que les principaux "émet -
teurs" d'opinions dans les partis sont des élus dont la vocation est en principe de représenter "le peuple" et non les partis (ils se réclament eux-mêmes de ce
titre valorisant). C'est toute l'ambigüité et la difficulté de la démocratie élective: le "peuple" doit-il suivre ses élus, ou l'inverse ? (… question vertigineuse !).
La politique n'agit pas sur un échiquier " ami - ennemi ". Ce principe d'obéissance ne peut s'appliquer de la même façon, à moins de donner la foudre et la poudre
aux députés (ce n'est sans doute pas souhaitable) ! C'est là qu'intervient le rôle du "chef".
Le "ruissellement" des idées, chez un libéral, ne doit pas être craint. En revanche, la cohérence d'ensemble des idées et de la politique ne doit pas être mise en
doute. Il appartient au chef de distingue entre les divergences "stratégiques" et les querelles d'opinions de second ordre, de s'en expliquer publiquement et d'en
tirer des conclusions claires, s'il le faut . Une telle posture sera plus rassurante pour l'opinion que de vaines tentatives de masquer la réalité ou de faire preuve
d'autorité sans pédagogie ou sans recours à une procédure de jugement collective. Il faut, bien sûr, avoir clairement défini au préalable ce qui est "essentiel"
dans la stratégie du parti, et les idées qui la fondent, … les bases de la discipline de parti et les bases, aussi, d'une adhésion citoyenne !
Encore du populisme !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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