Curieuse histoire du libéralisme: regard vers le futur !
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Curieuse histoire du libéralisme: regard vers le futur !
Dans la série "Le militaire ( …retraité ! ) et la société" (!), … un commentaire supplémentaire .
LIBERALISME : REGARD VERS LE FUTUR !
Le libéralisme moderne est bimoteur: l'économie de marché, la démocratie et ses choix individuels. Il est ainsi, pour les libéraux les plus enthousiastes, en route
vers une forme d'organisation sociale optimale vouée à l'universalité, … presque une fin de l'histoire !
Le "ruissellement" est le système de lubrification qui garantit le fonctionnement du propulseur économique: une part de la richesse créée par les "capitalisés", le
coeur (?) du libéralisme, est relâchée dans des tuyaux "redidtributifs", étatiques ou non*, vers "les autres", la multitude, … et c'est bien là l'avantage du système !
Son propulseur politique a lui aussi besoin du ruissellement, mais d'une autre nature puisque celui-ci doit assurer la pluie des bulletins de vote "des autres", la mul -
titude, vers " les candidats libéraux ". Mais la force de ce dernier se nourrit de la performance, notamment "redistributive", du premier . L'économie et ses revenus,
qui semblent assurer principalement le "bonheur" du citoyen, aujourd'hui, prend ainsi le pas sur la politique dans le système libéral.
Comment peut-on, à notre époque et dans ces conditions, redonner un peu de vigueur au propulseur "démocratique" (aux choix individuels) pour entraîner la collectivité
avec un maximum d'énergie vers la prospérité et l'harmonie sociale ? Cette question fondamentale, comme en physique, ne peut être éclairée sans une "expérience de
pensée" préalable (!!) :
- si les "riches" n'étaient que des chefs d'entreprises,
- si la richesse (rémunération) des dirigeants d'entreprises était conditionnée par les bénéfices réels qu'ils créent avec ces entreprises ,
- si la richesse (salaires) des citoyens était en rapport avec les bénéfices réels qu'ils contribuent à créer dans ces entreprises ;
- si les citoyens pouvaient choisir les entreprises où travailler, et leurs dirigeants, à l'expérience des bénéfices qu'ils créent et à la manière dont ils les utilisent …
... alors le système libéral combinerait à la perfection l'efficacité économique, sociale et le désir de choix individuels" .
Voilà une chimère qui a de quoi faire s'étrangler quelques libéraux !
Un Président de notre République libéral devrait néanmoins s'intéresser à ce modèle bien théorique! Bien sûr, la dernière proposition est effectivement plutôt utopique
dans sa deuxième partie . Il vaut peut-être mieux que le choix du chef d'entreprise reste entre les mains des "actionnaires", ne soyons pas idéologues ! En revanche, un
libéral pourrait s'intéresser sans honte aux autres sujets, à la recherche d'une valorisation du "travail" négocié lui aussi dans un marché aussi libre que possible et effectivement concurrentiel ( les deux conditions fondamentales du libéralisme). Pourquoi pas ? Quant au premier terme de cette "expérience de pensée", on y travaille
sans relâche …
Mais on n'en est pas encore là. " Le futur est un œuf couvé" (J. Cocteau) !
Nota: ces commentaires que l'on peut juger un tantinet "populistes" sont, comme toujours, surtout amusés et sans aucune crispation idéologique !
* le tuyau "redistributif" de richesse le plus important est effectivement l'entreprise: elle transforme du capital en travail puis en salaires ( pour 4 salariés sur 5 environ,
en France ); pour les agents de l'Etat, minoritaires chez nous (environ 1 salarié sur 5 ), c'est une part de l'impôt (payé pour assurer, notamment, les conditions de bon fonctionnement des entreprises) qui est transformée en travail et salaires. L'Etat et sa fiscalité ne sont, au total, qu'un mince complément à la "redistribution" réalisée principalement par les entreprises .
LIBERALISME : REGARD VERS LE FUTUR !
Le libéralisme moderne est bimoteur: l'économie de marché, la démocratie et ses choix individuels. Il est ainsi, pour les libéraux les plus enthousiastes, en route
vers une forme d'organisation sociale optimale vouée à l'universalité, … presque une fin de l'histoire !
Le "ruissellement" est le système de lubrification qui garantit le fonctionnement du propulseur économique: une part de la richesse créée par les "capitalisés", le
coeur (?) du libéralisme, est relâchée dans des tuyaux "redidtributifs", étatiques ou non*, vers "les autres", la multitude, … et c'est bien là l'avantage du système !
Son propulseur politique a lui aussi besoin du ruissellement, mais d'une autre nature puisque celui-ci doit assurer la pluie des bulletins de vote "des autres", la mul -
titude, vers " les candidats libéraux ". Mais la force de ce dernier se nourrit de la performance, notamment "redistributive", du premier . L'économie et ses revenus,
qui semblent assurer principalement le "bonheur" du citoyen, aujourd'hui, prend ainsi le pas sur la politique dans le système libéral.
Comment peut-on, à notre époque et dans ces conditions, redonner un peu de vigueur au propulseur "démocratique" (aux choix individuels) pour entraîner la collectivité
avec un maximum d'énergie vers la prospérité et l'harmonie sociale ? Cette question fondamentale, comme en physique, ne peut être éclairée sans une "expérience de
pensée" préalable (!!) :
- si les "riches" n'étaient que des chefs d'entreprises,
- si la richesse (rémunération) des dirigeants d'entreprises était conditionnée par les bénéfices réels qu'ils créent avec ces entreprises ,
- si la richesse (salaires) des citoyens était en rapport avec les bénéfices réels qu'ils contribuent à créer dans ces entreprises ;
- si les citoyens pouvaient choisir les entreprises où travailler, et leurs dirigeants, à l'expérience des bénéfices qu'ils créent et à la manière dont ils les utilisent …
... alors le système libéral combinerait à la perfection l'efficacité économique, sociale et le désir de choix individuels" .
Voilà une chimère qui a de quoi faire s'étrangler quelques libéraux !
Un Président de notre République libéral devrait néanmoins s'intéresser à ce modèle bien théorique! Bien sûr, la dernière proposition est effectivement plutôt utopique
dans sa deuxième partie . Il vaut peut-être mieux que le choix du chef d'entreprise reste entre les mains des "actionnaires", ne soyons pas idéologues ! En revanche, un
libéral pourrait s'intéresser sans honte aux autres sujets, à la recherche d'une valorisation du "travail" négocié lui aussi dans un marché aussi libre que possible et effectivement concurrentiel ( les deux conditions fondamentales du libéralisme). Pourquoi pas ? Quant au premier terme de cette "expérience de pensée", on y travaille
sans relâche …
Mais on n'en est pas encore là. " Le futur est un œuf couvé" (J. Cocteau) !
Nota: ces commentaires que l'on peut juger un tantinet "populistes" sont, comme toujours, surtout amusés et sans aucune crispation idéologique !
* le tuyau "redistributif" de richesse le plus important est effectivement l'entreprise: elle transforme du capital en travail puis en salaires ( pour 4 salariés sur 5 environ,
en France ); pour les agents de l'Etat, minoritaires chez nous (environ 1 salarié sur 5 ), c'est une part de l'impôt (payé pour assurer, notamment, les conditions de bon fonctionnement des entreprises) qui est transformée en travail et salaires. L'Etat et sa fiscalité ne sont, au total, qu'un mince complément à la "redistribution" réalisée principalement par les entreprises .
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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