UNE CURIEUSE HISTOIRE DU LIBERALISME !
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UNE CURIEUSE HISTOIRE DU LIBERALISME !
UNE CURIEUSE HISTOIRE DU LIBERALISME !
"Libéralisme", "libéral", … Ces mots sont si souvent brandis, et dans les circonstances les plus graves, que le citoyen moyen peut s'interroger sur leur fondement
et sur leur contenu ! … Mes capacités intellectuelles me réduisent à un examen "philosophique" un peu sommaire .
Il faut bien partir de quelque part. Je placerai les débuts à la découverte: " Je pense, donc je suis ". Homo Sapiens, incarné dans l'austère Descartes, clame ainsi
sa grandeur et sa victoire. Après de fortes convulsions philosophiques et sociales provoquées par ce principe, l'existentialisme remet de l'ordre, rabaisse Sapiens
au rang d'intello prétentieux : Tu es ce que tu fais … et pas ce que tu penses ! Pourtant, la pensée précède et détermine l'action, normalement. Mais Freud a trouvé
des exceptions à cette hypothèse, et d'autres des méthodes pour se libérer de cette contrainte ! Le nouveau principe existentialiste " Je fais, donc je suis " remet
Sapiens dans le rang, mais nous place devant des responsabilités et nous confronte à la question vertigineuse : pour être " moi " et social à la fois ( l'homme a été
créé animal, pensant, et social, nous rappellent les plus hautes instances spirituelles), dois-je faire ce que je pense, le "bien", ou ce qu'on ( le "maître", "le chef",
la loi, …) me commande de faire ? "That is the question" ! .
Le libéralisme arrive à point et nous délivre du vertige : pense donc par toi-même, fais ce que tu penses dans le but de te rendre satisfait et joyeux (emprunt à
Spinoza ? ), " la main invisible " (découverte par Adam Smith) se charge de la mise en place et du réglage du "ruissellement" qui organise le bonheur pour la mul -
titude ( ce dernier point s'applique surtout à l'économie, et il n'est pas sûr du tout qu'une majorité de "chefs" garantissent un ruissellement des pensées individuelles!),
et la loi nous préservera de l'anarchie.
Comment ne pas être libéral ? Il y en a pourtant qui ne le sont pas, aujourd'hui. Je vois cinq causes principales à cette aberration :
- le manque de foi dans "la main invisible" : je conseille à ceux-là de se débarrasser de leurs préjugés puis, dans le vide purificateur, de risquer l'étude et la
méditation des versets du libéralisme et de faire le point à nouveau, … il y aura du changement, c'est sûr;
- le manque de confiance en soi ; tout le monde n'a pas les moyens de penser justement et de manière autonome: je conseille à ceux-là d'entrer dans des
cercles politiques ( … les bons !!), ils seront vite rassérénés ;
- l'impatience: la "main invisible" n'agit que depuis peu de temps (à l'échelle historique), tout juste deux siècles, et n'a pas encore eu sa pleine prise sur la
multitude; en attendant la réalisation de l'effet annoncé, et plutôt que de se lancer dans des voies hasardeuses, je recommande à ceux-là … l'abstinence politique;
- la loi restreint la liberté, c'est la "main invisible" qui doit s'occuper aussi de l'anarchie, pas l'administration: je conseille à ceux-là de remettre des colts au
ceinturon !
- l'ambition de se substituer à "la main invisible" : ceux-là sont en politique et ne manquent ni de foi, ni de confiance, ni de patience ; je n'ai plus de conseil
à donner, sinon que leur "invisibilité" n'étant pas assurée comme avec la main d'Adam Smith ni, en conséquence, leur irresponsabilité, ils risquent gros dans leur
promesse de bonheur généralisé .
Le libéralisme a ainsi beaucoup séduit, beaucoup converti. Il a engagé l'homme dans la liberté, mais l'a mis dans un état de vertige angoissant face à sa liberté.
Plutôt que par le trangsène ou le valium, pas encore découverts, on a soigné le mal, dès les débuts, en créant la démocratie élective, des partis , quitte à restrein -
dre un peu la liberté . Le citoyen a conclu : " je vote, donc je suis "… On pourrait penser que la fin de l'histoire est là.
A suivre …
"Libéralisme", "libéral", … Ces mots sont si souvent brandis, et dans les circonstances les plus graves, que le citoyen moyen peut s'interroger sur leur fondement
et sur leur contenu ! … Mes capacités intellectuelles me réduisent à un examen "philosophique" un peu sommaire .
Il faut bien partir de quelque part. Je placerai les débuts à la découverte: " Je pense, donc je suis ". Homo Sapiens, incarné dans l'austère Descartes, clame ainsi
sa grandeur et sa victoire. Après de fortes convulsions philosophiques et sociales provoquées par ce principe, l'existentialisme remet de l'ordre, rabaisse Sapiens
au rang d'intello prétentieux : Tu es ce que tu fais … et pas ce que tu penses ! Pourtant, la pensée précède et détermine l'action, normalement. Mais Freud a trouvé
des exceptions à cette hypothèse, et d'autres des méthodes pour se libérer de cette contrainte ! Le nouveau principe existentialiste " Je fais, donc je suis " remet
Sapiens dans le rang, mais nous place devant des responsabilités et nous confronte à la question vertigineuse : pour être " moi " et social à la fois ( l'homme a été
créé animal, pensant, et social, nous rappellent les plus hautes instances spirituelles), dois-je faire ce que je pense, le "bien", ou ce qu'on ( le "maître", "le chef",
la loi, …) me commande de faire ? "That is the question" ! .
Le libéralisme arrive à point et nous délivre du vertige : pense donc par toi-même, fais ce que tu penses dans le but de te rendre satisfait et joyeux (emprunt à
Spinoza ? ), " la main invisible " (découverte par Adam Smith) se charge de la mise en place et du réglage du "ruissellement" qui organise le bonheur pour la mul -
titude ( ce dernier point s'applique surtout à l'économie, et il n'est pas sûr du tout qu'une majorité de "chefs" garantissent un ruissellement des pensées individuelles!),
et la loi nous préservera de l'anarchie.
Comment ne pas être libéral ? Il y en a pourtant qui ne le sont pas, aujourd'hui. Je vois cinq causes principales à cette aberration :
- le manque de foi dans "la main invisible" : je conseille à ceux-là de se débarrasser de leurs préjugés puis, dans le vide purificateur, de risquer l'étude et la
méditation des versets du libéralisme et de faire le point à nouveau, … il y aura du changement, c'est sûr;
- le manque de confiance en soi ; tout le monde n'a pas les moyens de penser justement et de manière autonome: je conseille à ceux-là d'entrer dans des
cercles politiques ( … les bons !!), ils seront vite rassérénés ;
- l'impatience: la "main invisible" n'agit que depuis peu de temps (à l'échelle historique), tout juste deux siècles, et n'a pas encore eu sa pleine prise sur la
multitude; en attendant la réalisation de l'effet annoncé, et plutôt que de se lancer dans des voies hasardeuses, je recommande à ceux-là … l'abstinence politique;
- la loi restreint la liberté, c'est la "main invisible" qui doit s'occuper aussi de l'anarchie, pas l'administration: je conseille à ceux-là de remettre des colts au
ceinturon !
- l'ambition de se substituer à "la main invisible" : ceux-là sont en politique et ne manquent ni de foi, ni de confiance, ni de patience ; je n'ai plus de conseil
à donner, sinon que leur "invisibilité" n'étant pas assurée comme avec la main d'Adam Smith ni, en conséquence, leur irresponsabilité, ils risquent gros dans leur
promesse de bonheur généralisé .
Le libéralisme a ainsi beaucoup séduit, beaucoup converti. Il a engagé l'homme dans la liberté, mais l'a mis dans un état de vertige angoissant face à sa liberté.
Plutôt que par le trangsène ou le valium, pas encore découverts, on a soigné le mal, dès les débuts, en créant la démocratie élective, des partis , quitte à restrein -
dre un peu la liberté . Le citoyen a conclu : " je vote, donc je suis "… On pourrait penser que la fin de l'histoire est là.
A suivre …
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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