METTRE EN EXAMEN ... QUOI ET QUI ?
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METTRE EN EXAMEN ... QUOI ET QUI ?
« METTRE EN EXAMEN », QUOI ET QUI ?
Des hommes (femmes) politiques ont été inquiétés, voire mis en examen, pour avoir joué imprudemment avec quelques centaines de milliers d’euros
d’argent public. Très bien. On a même mobilisé l'ensemble des représentants du peuple sur ce sujet qui méritait "examen" .
Des banquiers (il n'y a rien d'irrespectueux dans ce terme ! ) ont causé des pertes d'une toute autre dimension aux finances publiques (le contribuable), à
la suite de décisions malheureuses, d'une gestion peu rigoureuse, ou parce que la faillite de leur banque, même privée, aurait causé des dommages consi -
dérables à la Nation (abus de position dominante ?). Je ne suis pas suffisamment expert pour juger des responsabilités réelles et des possibilités d'anticiper
ce genre de déboires, d'échapper à ces risques "professionnels". Je me contenterai donc de faire appel à ceux qui ont la compétence, la responsabilité de
juger et aussi … de rendre compte au citoyen.
Nos finances publiques sont aussi endommagées de manière plus facilement perceptible, et donc plus irritante : il s'agit, par exemple, de tous les contrats
étatiques avec des sociétés privées dont les clauses imprudentes (certains pensent même qu'elles peuvent trahir des connivences !) conduisent à des indem -
nisations élevées qui semblent surtout "punir" l'Etat ( le contribuable) pour les risques pris malencontreusement. Quelqu'un a bien accepté ces clauses. Des
projets très gloutons d'argent public aboutissent à des réalisations sans intérêt ou s'avèrent d'une rentabilité désastreuse (certains y suspectent encore des
"entourloupes", ou des manifestations de mégalomanie). A l'inverse, il y a abandon d'activités du secteur public qui s'avèrent très rentables. Le manque de
jugement dans la prise en compte des aléas et la légèreté de l'estimation financière au moment de la décision d'importants programmes publics (certains ac -
cusent l'intervention décisive des "lobbies"), l'écart inimaginable entre la prévision et la facture, ajoutent à l'étonnement et à la "ire" du citoyen ! … Il y a encore
bien d'autres manières de déclencher et la stupeur et la fureur du contribuable, d'autant qu'il faut nécessairement un responsable de l'administration pour dé -
penser de l'argent public.
Il ne s'agit pas de céder à un populisme facile, ou de paralyser l'action des responsables étatiques, mais il faut comprendre aussi le désir du citoyen de voir
dénoncé (pas nominativement) le(s) responsables(s) de ces gaspillages, lorsqu'il y en a manifestement, ou les explications de ces déboires ( il peut y en avoir aussi).
Le citoyen exige simplement qu'on rende des comptes d'une manière aussi compréhensible que possible, non "technocratique", et un peu plus systématique, des
abus ou des erreurs grossières constatées ou dénoncées dans l'usage de l'argent public… Et pas seulement lorsqu'il y a des enjeux électoraux et des faits profitables
aux uns plutôt qu'aux autres (…politiquement) . La "mise en examen" faite par la Cour des Comptes annuellement devrait faire l'objet d'un compte rendu plus
solennel et public pour être … plus dissuasive.
Que d'ingénuité !
Des hommes (femmes) politiques ont été inquiétés, voire mis en examen, pour avoir joué imprudemment avec quelques centaines de milliers d’euros
d’argent public. Très bien. On a même mobilisé l'ensemble des représentants du peuple sur ce sujet qui méritait "examen" .
Des banquiers (il n'y a rien d'irrespectueux dans ce terme ! ) ont causé des pertes d'une toute autre dimension aux finances publiques (le contribuable), à
la suite de décisions malheureuses, d'une gestion peu rigoureuse, ou parce que la faillite de leur banque, même privée, aurait causé des dommages consi -
dérables à la Nation (abus de position dominante ?). Je ne suis pas suffisamment expert pour juger des responsabilités réelles et des possibilités d'anticiper
ce genre de déboires, d'échapper à ces risques "professionnels". Je me contenterai donc de faire appel à ceux qui ont la compétence, la responsabilité de
juger et aussi … de rendre compte au citoyen.
Nos finances publiques sont aussi endommagées de manière plus facilement perceptible, et donc plus irritante : il s'agit, par exemple, de tous les contrats
étatiques avec des sociétés privées dont les clauses imprudentes (certains pensent même qu'elles peuvent trahir des connivences !) conduisent à des indem -
nisations élevées qui semblent surtout "punir" l'Etat ( le contribuable) pour les risques pris malencontreusement. Quelqu'un a bien accepté ces clauses. Des
projets très gloutons d'argent public aboutissent à des réalisations sans intérêt ou s'avèrent d'une rentabilité désastreuse (certains y suspectent encore des
"entourloupes", ou des manifestations de mégalomanie). A l'inverse, il y a abandon d'activités du secteur public qui s'avèrent très rentables. Le manque de
jugement dans la prise en compte des aléas et la légèreté de l'estimation financière au moment de la décision d'importants programmes publics (certains ac -
cusent l'intervention décisive des "lobbies"), l'écart inimaginable entre la prévision et la facture, ajoutent à l'étonnement et à la "ire" du citoyen ! … Il y a encore
bien d'autres manières de déclencher et la stupeur et la fureur du contribuable, d'autant qu'il faut nécessairement un responsable de l'administration pour dé -
penser de l'argent public.
Il ne s'agit pas de céder à un populisme facile, ou de paralyser l'action des responsables étatiques, mais il faut comprendre aussi le désir du citoyen de voir
dénoncé (pas nominativement) le(s) responsables(s) de ces gaspillages, lorsqu'il y en a manifestement, ou les explications de ces déboires ( il peut y en avoir aussi).
Le citoyen exige simplement qu'on rende des comptes d'une manière aussi compréhensible que possible, non "technocratique", et un peu plus systématique, des
abus ou des erreurs grossières constatées ou dénoncées dans l'usage de l'argent public… Et pas seulement lorsqu'il y a des enjeux électoraux et des faits profitables
aux uns plutôt qu'aux autres (…politiquement) . La "mise en examen" faite par la Cour des Comptes annuellement devrait faire l'objet d'un compte rendu plus
solennel et public pour être … plus dissuasive.
Que d'ingénuité !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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