Pour bien finir l'année : BAISSER LES CHARGES !
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Pour bien finir l'année : BAISSER LES CHARGES !
BAISSER LES CHARGES (… patronales) !
Il ne s'agit pas, dans ce commentaire, d'une remise en cause du mode d'action privilégié de notre ancienne et glorieuse Cavalerie, ni même de dénoncer
les pratiques, héroïques aussi, de nos forces chargées de l'ordre face à des foules en pétard ! Il s'agit simplement d'un appel à une amélioration de la pé -
dagogie en économie: ce "slogan" est brandi très fréquemment par des experts et présenté comme la condition principale de notre prospérité ( je l'ai en -
tendu encore très récemment) que pourrait nous livrer… le Père Noël : y a qu'à … ! Le niveau d'intelligence et de connaissances de ces experts justifie
qu'on ne leur pardonne pas une telle (in)suffisance ! Une courte réflexion " basique " (populiste ?) vaut, là encore, autant qu'un parti-pris "de droite", ou
"de gauche", pour appréhender la nature et la difficulté du problème.
Les "charges patronales" sont les cotisations obligatoires payées par les employeurs, en complément de celles payées par les employés, reversées aux
organismes publics qui fournissent aux "citoyens salariés" une assurance-chômage, une retraite, une assurance-maladie, essentiellement. Cette obligation
se conçoit bien dans les deux premiers cas ( le licenciement est une décision patronale, la retraite peut être considérée comme un élément contractuel et
négocié de la rémunération du travail), un peu moins pour le dernier ( à moins qu'on tienne le "patron" pour principal responsable de la santé des employés !).
A côté de ces obligations de politique sociale, des prestations complémentaires peuvent bien sûr être achetées par les salariés, à titre privé. A ma connai -
sance, le montant des cotisations est fixé périodiquement par les "partenaires sociaux", dont l'Etat, gestionnaires du "système" . On n'atteint généralement
pas l'équilibre "recettes-dépenses", les déficits s'accumulent et s'ajoutent à la dette ( payée par nos successeurs à notre place, à moins d'un illusoire efface -
ment futur ).
Bien sûr, les employeurs affirment que les "charges " pèsent sur les prix et sur la compétitivité des entreprises, ce qui est incontestable (mais quelle part re -
présentent réellement ces charges dans les prix, et à quel degré de baisse faut-il aller pour un effet significatif sur la compétitivité ? ), et qu'il faut donc les
diminuer de façon consistante, la dette n'étant pas un problème (ou à régler par les employés !). C'est la vocifération "de droite".
Les employés, de leur côté, clament que les cotisations patronales sont reportées de façon non explicite en diminution de leurs salaires, ce qui est peut-être
parfois exact, s'additionnent de fait à leurs cotisations propres, amputent leur pouvoir d'achat et donc le dynamisme économique, ce qui est incontestable, et
qu'il faut donc augmenter les salaires en contrepartie( mais cette "générosité" annihilerait la baisse du "coût du travail" !) . C'est la vocifération "de gauche".
On le comprend, écouter "la droite" ou "la gauche" ne mènera … à pas grand-chose, et on ne pourrait qu'espérer un laborieux, fragile et éphémère compromis!
Alors ?
Une autre solution sans risques pour la dette, ni pour l'économie, on le comprend aussi, consiste à faire baisser les cotisations par suite de la baisse des dépen -
ses correspondantes ! La question devient alors :
. peut-on rendre le citoyen moins souvent et moins gravement malade, diminuer le coût des soins, et comment ?
. peut-on expédier le citoyen moins souvent et moins longtemps au chômage, et comment ?
. peut-on garder le citoyen plus longtemps actif, tout en embauchant les jeunes, et comment ?
. peut-on mieux adapter la protection sociale aux nécessités des bénéficiaires, et comment ?
. peut-on aussi essayer de réduire le coût de fonctionnement du "système" d'indemnisation et d'aide à l'emploi, et comment ?
Poser ces questions, plutôt que réclamer sempiternellement " la baisse des charges ", semble bien plus ingénu et surtout beaucoup moins "politique", tout en par -
venant … au même résultat . Les réponses exigent aussi bien plus "d'expertise" !
Nota : la comparaison avec d'autres Pays est intéressante, à condition de comparer des coûts à contenu de protection sociale équivalent, et non comparer le seul
niveau des cotisations obligatoires ( on peut baisser les cotisations obligatoires et laisser au citoyen la charge de se payer à titre privé une part plus ou moins im -
portante de sa protection sociale). Un point de vue (… plutôt de droite ! ) est de considérer que le meilleur moyen de répondre à la 1° question ci-dessus est, jus -
tement, de laisser le citoyen payer lui-même cette prestation dans le privé … ( les médecins n'ont pas le même avis ! ). Il serait ainsi bien plus attentif à la dé -
pense et recevrait,… peut-être, un meilleur salaire ! Son pouvoir d'achat augmenterait, … peut-être, en conséquence .
Il ne s'agit pas, dans ce commentaire, d'une remise en cause du mode d'action privilégié de notre ancienne et glorieuse Cavalerie, ni même de dénoncer
les pratiques, héroïques aussi, de nos forces chargées de l'ordre face à des foules en pétard ! Il s'agit simplement d'un appel à une amélioration de la pé -
dagogie en économie: ce "slogan" est brandi très fréquemment par des experts et présenté comme la condition principale de notre prospérité ( je l'ai en -
tendu encore très récemment) que pourrait nous livrer… le Père Noël : y a qu'à … ! Le niveau d'intelligence et de connaissances de ces experts justifie
qu'on ne leur pardonne pas une telle (in)suffisance ! Une courte réflexion " basique " (populiste ?) vaut, là encore, autant qu'un parti-pris "de droite", ou
"de gauche", pour appréhender la nature et la difficulté du problème.
Les "charges patronales" sont les cotisations obligatoires payées par les employeurs, en complément de celles payées par les employés, reversées aux
organismes publics qui fournissent aux "citoyens salariés" une assurance-chômage, une retraite, une assurance-maladie, essentiellement. Cette obligation
se conçoit bien dans les deux premiers cas ( le licenciement est une décision patronale, la retraite peut être considérée comme un élément contractuel et
négocié de la rémunération du travail), un peu moins pour le dernier ( à moins qu'on tienne le "patron" pour principal responsable de la santé des employés !).
A côté de ces obligations de politique sociale, des prestations complémentaires peuvent bien sûr être achetées par les salariés, à titre privé. A ma connai -
sance, le montant des cotisations est fixé périodiquement par les "partenaires sociaux", dont l'Etat, gestionnaires du "système" . On n'atteint généralement
pas l'équilibre "recettes-dépenses", les déficits s'accumulent et s'ajoutent à la dette ( payée par nos successeurs à notre place, à moins d'un illusoire efface -
ment futur ).
Bien sûr, les employeurs affirment que les "charges " pèsent sur les prix et sur la compétitivité des entreprises, ce qui est incontestable (mais quelle part re -
présentent réellement ces charges dans les prix, et à quel degré de baisse faut-il aller pour un effet significatif sur la compétitivité ? ), et qu'il faut donc les
diminuer de façon consistante, la dette n'étant pas un problème (ou à régler par les employés !). C'est la vocifération "de droite".
Les employés, de leur côté, clament que les cotisations patronales sont reportées de façon non explicite en diminution de leurs salaires, ce qui est peut-être
parfois exact, s'additionnent de fait à leurs cotisations propres, amputent leur pouvoir d'achat et donc le dynamisme économique, ce qui est incontestable, et
qu'il faut donc augmenter les salaires en contrepartie( mais cette "générosité" annihilerait la baisse du "coût du travail" !) . C'est la vocifération "de gauche".
On le comprend, écouter "la droite" ou "la gauche" ne mènera … à pas grand-chose, et on ne pourrait qu'espérer un laborieux, fragile et éphémère compromis!
Alors ?
Une autre solution sans risques pour la dette, ni pour l'économie, on le comprend aussi, consiste à faire baisser les cotisations par suite de la baisse des dépen -
ses correspondantes ! La question devient alors :
. peut-on rendre le citoyen moins souvent et moins gravement malade, diminuer le coût des soins, et comment ?
. peut-on expédier le citoyen moins souvent et moins longtemps au chômage, et comment ?
. peut-on garder le citoyen plus longtemps actif, tout en embauchant les jeunes, et comment ?
. peut-on mieux adapter la protection sociale aux nécessités des bénéficiaires, et comment ?
. peut-on aussi essayer de réduire le coût de fonctionnement du "système" d'indemnisation et d'aide à l'emploi, et comment ?
Poser ces questions, plutôt que réclamer sempiternellement " la baisse des charges ", semble bien plus ingénu et surtout beaucoup moins "politique", tout en par -
venant … au même résultat . Les réponses exigent aussi bien plus "d'expertise" !
Nota : la comparaison avec d'autres Pays est intéressante, à condition de comparer des coûts à contenu de protection sociale équivalent, et non comparer le seul
niveau des cotisations obligatoires ( on peut baisser les cotisations obligatoires et laisser au citoyen la charge de se payer à titre privé une part plus ou moins im -
portante de sa protection sociale). Un point de vue (… plutôt de droite ! ) est de considérer que le meilleur moyen de répondre à la 1° question ci-dessus est, jus -
tement, de laisser le citoyen payer lui-même cette prestation dans le privé … ( les médecins n'ont pas le même avis ! ). Il serait ainsi bien plus attentif à la dé -
pense et recevrait,… peut-être, un meilleur salaire ! Son pouvoir d'achat augmenterait, … peut-être, en conséquence .
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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