Bilan (suite et fin) !
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Bilan (suite et fin) !
MIRACLES !
Cette intense période politique est aussi une belle occasion d’observer le fonctionnement de notre République, de vérifier « le niveau d’huile »
du moteur politique, … et de nous étonner sur quelques points .
Le Président de la République .
Personnage majeur de notre système, Il a un destin quasi divin ! Dès lors qu’Il est élu, sur la base d’un programme (stratégie) politique ayant
donc reçu aussi l’onction démocratique, survient son « ascension » au-dessus des partis. Il laisse alors au 1° Ministre, selon la règle fixée par la
Constitution, la direction et la responsabilité (…mais pas la conception !) de la politique nationale, et Il se place en « arbitre » entre le Gouver -
nement, auquel il dicte la politique autant que son 1° Ministre le veuille bien, et le Parlement chargé de contrôler le gouvernement !
Les Ministres.
Ils sont désignés conjointement par le Président et le 1° Ministre, au terme de négociations secrètes. « Exécutants » de la stratégie présidentielle,
ils sont aussi sous l’emprise du 1° Ministre qui, ne lévitant pas du tout au-dessus des partis (de fait, il incarne même un parti), est chargé de con -
duire (mais pas de concevoir) la politique nationale, libéré du devoir de neutralité et de ses exercices de «sustentation». A ce niveau de responsa -
bilité ministériel, il doit être particulièrement difficile et douloureux de se soumettre à tant d’exigences! Pas étonnant que des « remaniements »
s’imposent régulièrement … La cohérence et la continuité de l’action politique tiennent un peu du miracle (.. . et de la poigne du 1° Ministre ) !
A ce niveau très central, notre système recèle sans aucun doute une forte dose de subtilité ( … d’irrationnel ?) et des complications
peut-être nécessaires pour conduire une Nation « gauloise » !
L’Assemblée Nationale.
C’est là que siègent nos élus nationaux censés faire entendre notre opinion et faire agir notre volonté. Ce qui signifie que nos députés,
une fois élus, devraient faire passer au second plan leurs opinions partisanes ( dont dépend souvent leur « carrière », et alors qu’ils sont
élus « sous étiquette » pour la plupart ) et personnelles pour ne faire valoir que l’opinion majoritaire de leurs mandataires, variable au gré
des circonstances, de la conjoncture, des sujets débattus, par rapport aux positions du parti auquel se soumet généralement l’élu. Il faut
décidément à nos députés une bonne dose de vertu , de clairvoyance et d’indépendance d’esprit aussi, pour remplir formellement leur
fonction . Là encore notre système tient du miracle ! … Pas étonnant que l’expression de la volonté populaire se fasse régulièrement «dans
la rue», avec tous les risques et les désagréments que cette pratique comporte, ou que l’élection perde par périodes sa solennité et la fidé -
lité populaire.
Aucun système n’est parfait, bien sûr. Il n’est quand même pas surprenant que certains se questionnent sur l’intérêt d’une révision du
« système », au minimum de refaire le niveau d’huile ! Faire en sorte que notre République soit un peu moins dépendante de phénomènes
miraculeux, que le jeu démocratique soit un peu plus évident, est un exercice délicat, très « technique », et une responsabilité à laisser à nos
spécialistes de « Sciences Politiques » .
Ces commentaires sans malice, illustrant le regard ingénu de beaucoup de citoyens dans ce domaine, seront peut-être tenus pour un summum
du populisme. Tant pis ! Ne nous plaignons pas trop, tout de même, de notre « système », pas banal, mais qui nous laisse encore dans la caté -
gorie des régimes libres et démocratiques du monde occidental. Un petit toilettage n’est peut-être pas inutile !
Cette intense période politique est aussi une belle occasion d’observer le fonctionnement de notre République, de vérifier « le niveau d’huile »
du moteur politique, … et de nous étonner sur quelques points .
Le Président de la République .
Personnage majeur de notre système, Il a un destin quasi divin ! Dès lors qu’Il est élu, sur la base d’un programme (stratégie) politique ayant
donc reçu aussi l’onction démocratique, survient son « ascension » au-dessus des partis. Il laisse alors au 1° Ministre, selon la règle fixée par la
Constitution, la direction et la responsabilité (…mais pas la conception !) de la politique nationale, et Il se place en « arbitre » entre le Gouver -
nement, auquel il dicte la politique autant que son 1° Ministre le veuille bien, et le Parlement chargé de contrôler le gouvernement !
Les Ministres.
Ils sont désignés conjointement par le Président et le 1° Ministre, au terme de négociations secrètes. « Exécutants » de la stratégie présidentielle,
ils sont aussi sous l’emprise du 1° Ministre qui, ne lévitant pas du tout au-dessus des partis (de fait, il incarne même un parti), est chargé de con -
duire (mais pas de concevoir) la politique nationale, libéré du devoir de neutralité et de ses exercices de «sustentation». A ce niveau de responsa -
bilité ministériel, il doit être particulièrement difficile et douloureux de se soumettre à tant d’exigences! Pas étonnant que des « remaniements »
s’imposent régulièrement … La cohérence et la continuité de l’action politique tiennent un peu du miracle (.. . et de la poigne du 1° Ministre ) !
A ce niveau très central, notre système recèle sans aucun doute une forte dose de subtilité ( … d’irrationnel ?) et des complications
peut-être nécessaires pour conduire une Nation « gauloise » !
L’Assemblée Nationale.
C’est là que siègent nos élus nationaux censés faire entendre notre opinion et faire agir notre volonté. Ce qui signifie que nos députés,
une fois élus, devraient faire passer au second plan leurs opinions partisanes ( dont dépend souvent leur « carrière », et alors qu’ils sont
élus « sous étiquette » pour la plupart ) et personnelles pour ne faire valoir que l’opinion majoritaire de leurs mandataires, variable au gré
des circonstances, de la conjoncture, des sujets débattus, par rapport aux positions du parti auquel se soumet généralement l’élu. Il faut
décidément à nos députés une bonne dose de vertu , de clairvoyance et d’indépendance d’esprit aussi, pour remplir formellement leur
fonction . Là encore notre système tient du miracle ! … Pas étonnant que l’expression de la volonté populaire se fasse régulièrement «dans
la rue», avec tous les risques et les désagréments que cette pratique comporte, ou que l’élection perde par périodes sa solennité et la fidé -
lité populaire.
Aucun système n’est parfait, bien sûr. Il n’est quand même pas surprenant que certains se questionnent sur l’intérêt d’une révision du
« système », au minimum de refaire le niveau d’huile ! Faire en sorte que notre République soit un peu moins dépendante de phénomènes
miraculeux, que le jeu démocratique soit un peu plus évident, est un exercice délicat, très « technique », et une responsabilité à laisser à nos
spécialistes de « Sciences Politiques » .
Ces commentaires sans malice, illustrant le regard ingénu de beaucoup de citoyens dans ce domaine, seront peut-être tenus pour un summum
du populisme. Tant pis ! Ne nous plaignons pas trop, tout de même, de notre « système », pas banal, mais qui nous laisse encore dans la caté -
gorie des régimes libres et démocratiques du monde occidental. Un petit toilettage n’est peut-être pas inutile !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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