Réforme fiscale ?
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Réforme fiscale ?
REFORME FISCALE ?
Les "libéralistes" ne veulent pas d'une revue générale de la fiscalité, encore moins de sa réforme. Ils pensent vraisemblablement avoir
trop à perdre dans ces exercices. Il y a pourtant nécessité urgente, surtout s'ils souhaitent la perpétuation du système actuel, que le consentement à l'impôt progresse fortement, sinon, ... Le meilleur moyen pour cela est de l'expliquer, de le justifier, et donc ... de le passer en revue, de le rendre clair pour tout le monde, de le jauger dans sa globalité et non seulement par morceaux.
Les "libéralistes" clament que concevoir un nouvel impôt, c'est ajouter de l'impôt. C'est évidemment faux, si un ajout justifié et souhaité est compensé par une baisse de l'existant. Les prélèvements obligatoires peuvent ainsi rester au même niveau, ou même baisser. On peut ne faire varier que leur répartition, et c'est bien cela qui gêne. Par exemple, la clarification, la simplification du système de niches fiscales
(indispensable pour le consentement à l'impôt) est présenté comme une hausse des impôts. Il peut bien sûr être compensé par une baisse de l'impôt sur le revenu, autant que possible pour les "victimes". Mais cela aurait l'inconvénient, justement, de rendre plus clair leur taux réel d'imposition et de le rendre plus facilement comparable aux autres, ce qui n'est pas en leur faveur. Le système de niches fiscales, justifié en partie, vise aussi à opacifier le système dans son ensemble, et à permettre d'appliquer des fiscalités sélectives. C'est "de bonne guerre", tant qu'on n'atteint pas le "ras-le-bol" pour ces manoeuvres !
La question n'est pourtant pas nouvelle. VOLTAIRE (... déjà!) illustrait la complexité de l'affaire dans un texte plein de sa géniale malice
( "L'homme aux 40 écus") :
" Des hommes d'un génie profond lui (notre Président ?) présentèrent des projets. L'un avait imaginé de mettre un impôt sur l'esprit :
- Tout le monde, disait-il, s'empressera de payer, personne ne voulant passer pour un sot .
Le ministre (notre Président ?) lui répondit :
- Je vous déclare exempt de la taxe !
...
Mais quel a été le résultat de toutes ces disputes ?
Le doute. Si la question avait été débattue entre des théologaux, il y aurait eu des excommunications, ... mais entre des " politiciens en marche*" , la paix est bientôt faite ...
* "scientifiques" dans le texte
Les "libéralistes" ne veulent pas d'une revue générale de la fiscalité, encore moins de sa réforme. Ils pensent vraisemblablement avoir
trop à perdre dans ces exercices. Il y a pourtant nécessité urgente, surtout s'ils souhaitent la perpétuation du système actuel, que le consentement à l'impôt progresse fortement, sinon, ... Le meilleur moyen pour cela est de l'expliquer, de le justifier, et donc ... de le passer en revue, de le rendre clair pour tout le monde, de le jauger dans sa globalité et non seulement par morceaux.
Les "libéralistes" clament que concevoir un nouvel impôt, c'est ajouter de l'impôt. C'est évidemment faux, si un ajout justifié et souhaité est compensé par une baisse de l'existant. Les prélèvements obligatoires peuvent ainsi rester au même niveau, ou même baisser. On peut ne faire varier que leur répartition, et c'est bien cela qui gêne. Par exemple, la clarification, la simplification du système de niches fiscales
(indispensable pour le consentement à l'impôt) est présenté comme une hausse des impôts. Il peut bien sûr être compensé par une baisse de l'impôt sur le revenu, autant que possible pour les "victimes". Mais cela aurait l'inconvénient, justement, de rendre plus clair leur taux réel d'imposition et de le rendre plus facilement comparable aux autres, ce qui n'est pas en leur faveur. Le système de niches fiscales, justifié en partie, vise aussi à opacifier le système dans son ensemble, et à permettre d'appliquer des fiscalités sélectives. C'est "de bonne guerre", tant qu'on n'atteint pas le "ras-le-bol" pour ces manoeuvres !
La question n'est pourtant pas nouvelle. VOLTAIRE (... déjà!) illustrait la complexité de l'affaire dans un texte plein de sa géniale malice
( "L'homme aux 40 écus") :
" Des hommes d'un génie profond lui (notre Président ?) présentèrent des projets. L'un avait imaginé de mettre un impôt sur l'esprit :
- Tout le monde, disait-il, s'empressera de payer, personne ne voulant passer pour un sot .
Le ministre (notre Président ?) lui répondit :
- Je vous déclare exempt de la taxe !
...
Mais quel a été le résultat de toutes ces disputes ?
Le doute. Si la question avait été débattue entre des théologaux, il y aurait eu des excommunications, ... mais entre des " politiciens en marche*" , la paix est bientôt faite ...
* "scientifiques" dans le texte
max mayneris- Nombre de messages : 215
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