Le "BEABA" du système libéral de marché !
Page 1 sur 1
Le "BEABA" du système libéral de marché !
LE "BEABA" DU SYSTEME LIBERAL DE MARCHE.
Les "libéralistes" (et non les "libéraux") ne cessent de réclamer l'affaiblissement (financier) de l'Etat, la réduction du nombre des fonc - tionnaires, la baisse des dépenses sociales, la baisse des impôts, l'éradication de la taxe, ... L'Etat, l'agent de l'Etat, l'impôt, la taxe, le "social" deviennent ainsi des "maux" consubstanciels à notre système dans les esprits influencés par ce discours. Est-ce bien raisonnable ?
L'ETAT.
Le système libéral de marché est vraisemblablement l'une des causes de la prospérité des Pays qui l'ont choisi pour leur système écono - mique. Il ne s'impose pas naturellement ou à la suite d'une "Pentecôte" du libéralisme sur des peuples élus, mais parce qu'on le choisit collectivement, et parce que "on" assure les conditions de sa réalisation et de son fonctionnement harmonieux. Ce "ON", c'est ... l'Etat , avec le concours de ses agents et, encore plus essentiellement, avec celui des principaux acteurs de l'économie. Fustiger l'Etat, nier son rôle dans le bon fonctionnement de l'économie libérale est un non-sens ! "Libéralistes", cessez d'affaiblir l'Etat, devenez des "libéraux", demandez le soutien de l'Etat pour ce système, gagnez sa conviction par la "pédagogie" plus que par des manoeuvres, des pièges financiers, des moqueries ou des accusations systématiques d'incompétence, acceptez le débat et les compromis pour perpétuer un libéralisme harmonieux, désiré pour cela. "Libéralistes", ne croyez pas votre "pouvoir économique" indépendant du "pouvoir politique" de l'Etat, ou supérieur à celui-ci, tant que les dirigeants du pouvoir économique ne seront pas élus comme les dirigeants politiques ( ... il vaut sans doute mieux que cela reste ainsi !).
L'IMPÔT , LA TAXE.
La "baisse des impôts et des charges" est le slogan, le programme, des "libéralistes". Et pourtant les déficits se perpétuent, la dette pour nos descendants ne cesse de gonfler ... Il y a, dans ce discours, un subterfuge un tantinet "populiste" ! Ce n'est pas la baisse des charges et des impôts qu'il faut demander (... elle sera toujours bien accueillie), mais celle de ses causes, c'est-à-dire de la dépense publique, et dans sa suite la résorbtion de la dette, et dans sa suite celle des impôts et, alors, pour qui en priorité ? "Libéralistes", devenez "libéraux", demandez la baisse de la dépense publique, ayez alors le courage, l'intelligence de péciser laquelle et de justifier ces choix (sinon la méthode relève de la même facilité populiste que l'exigence de la baisse des impôts) .
LE "SOCIAL" .
La richesse, sa gestion par l'économie et la politique sont , en dehors des temps troublés, des moyens évidents pour assurer le bien-être des citoyens. Elles sont donc garantes d'efficacité politique et d'harmonie sociale. L'Etat ne peut ignorer, se détourner de l'organisation et du fonctionnement de l'économie, bien entendu. Il ne peut en être l'organisateur non plus, dans un système libéral. Il ne peut en être qu'un "régulateur" attentionné, dans l'intérêt de tous les acteurs de l'économie libérale "en même temps", et non successivement, pour en préserver l'harmonie .
Le "social" n'est pas lié qu'à l'économie et la seule préoccupation de l'une de ses versions doctrinales. Il est largement influencé par notre culture chrétienne-sociale. Les "libéralistes" ne devraient pas oublier ce fait important.
Le "social" est aussi lié à la notion de justice. La notion et la fonction de justice ne se limitent évidemment pas à la garantie de l'applica - tion de la loi. Elles ont aussi en charge le maintien de la paix sociale en arbitrant (aussi rapidement que possible) les différends entre citoyens. Cette notion de justice s'exerce évidemment dans le système économique libéral, d'une façon interne et non administrée (hor - mis les infractions à la loi). La dénonciation de l'accroissement des inégalités relève du souhait de voir s'exercer cette forme de "justice", de logique. Les sanctions, contrairement au système administratif, peuvent être prononcées par les procureurs ou les victimes (ceux qui se considèrent comme tels) ... !
" Entre les hommes, il n'existe que deux relations: la logique ou la guerre." ( P.Valéry) . L'actualité nous en donne une petite illustration ... "Libéralistes" devenez "libéraux" en n'oubliant pas que le système libéral doit aussi paraître "logique" (juste) dans son fonctionnement pour être accepté !
L'ETAT, L'IMPÔT, LE "SOCIAL" sont au "beaba" du système d'économie libérale. Ils ne doivent pas être vilipendés. Il est regrettable que des "libéralistes" prennent le risque de mettre à mal ce système fondateur de notre prospérité en instillant des messages "dangereux" dans les esprits et pour le système lui-même (même si leurs plaintes sont justifiées en partie et au premier degré) !
Les "libéralistes" (et non les "libéraux") ne cessent de réclamer l'affaiblissement (financier) de l'Etat, la réduction du nombre des fonc - tionnaires, la baisse des dépenses sociales, la baisse des impôts, l'éradication de la taxe, ... L'Etat, l'agent de l'Etat, l'impôt, la taxe, le "social" deviennent ainsi des "maux" consubstanciels à notre système dans les esprits influencés par ce discours. Est-ce bien raisonnable ?
L'ETAT.
Le système libéral de marché est vraisemblablement l'une des causes de la prospérité des Pays qui l'ont choisi pour leur système écono - mique. Il ne s'impose pas naturellement ou à la suite d'une "Pentecôte" du libéralisme sur des peuples élus, mais parce qu'on le choisit collectivement, et parce que "on" assure les conditions de sa réalisation et de son fonctionnement harmonieux. Ce "ON", c'est ... l'Etat , avec le concours de ses agents et, encore plus essentiellement, avec celui des principaux acteurs de l'économie. Fustiger l'Etat, nier son rôle dans le bon fonctionnement de l'économie libérale est un non-sens ! "Libéralistes", cessez d'affaiblir l'Etat, devenez des "libéraux", demandez le soutien de l'Etat pour ce système, gagnez sa conviction par la "pédagogie" plus que par des manoeuvres, des pièges financiers, des moqueries ou des accusations systématiques d'incompétence, acceptez le débat et les compromis pour perpétuer un libéralisme harmonieux, désiré pour cela. "Libéralistes", ne croyez pas votre "pouvoir économique" indépendant du "pouvoir politique" de l'Etat, ou supérieur à celui-ci, tant que les dirigeants du pouvoir économique ne seront pas élus comme les dirigeants politiques ( ... il vaut sans doute mieux que cela reste ainsi !).
L'IMPÔT , LA TAXE.
La "baisse des impôts et des charges" est le slogan, le programme, des "libéralistes". Et pourtant les déficits se perpétuent, la dette pour nos descendants ne cesse de gonfler ... Il y a, dans ce discours, un subterfuge un tantinet "populiste" ! Ce n'est pas la baisse des charges et des impôts qu'il faut demander (... elle sera toujours bien accueillie), mais celle de ses causes, c'est-à-dire de la dépense publique, et dans sa suite la résorbtion de la dette, et dans sa suite celle des impôts et, alors, pour qui en priorité ? "Libéralistes", devenez "libéraux", demandez la baisse de la dépense publique, ayez alors le courage, l'intelligence de péciser laquelle et de justifier ces choix (sinon la méthode relève de la même facilité populiste que l'exigence de la baisse des impôts) .
LE "SOCIAL" .
La richesse, sa gestion par l'économie et la politique sont , en dehors des temps troublés, des moyens évidents pour assurer le bien-être des citoyens. Elles sont donc garantes d'efficacité politique et d'harmonie sociale. L'Etat ne peut ignorer, se détourner de l'organisation et du fonctionnement de l'économie, bien entendu. Il ne peut en être l'organisateur non plus, dans un système libéral. Il ne peut en être qu'un "régulateur" attentionné, dans l'intérêt de tous les acteurs de l'économie libérale "en même temps", et non successivement, pour en préserver l'harmonie .
Le "social" n'est pas lié qu'à l'économie et la seule préoccupation de l'une de ses versions doctrinales. Il est largement influencé par notre culture chrétienne-sociale. Les "libéralistes" ne devraient pas oublier ce fait important.
Le "social" est aussi lié à la notion de justice. La notion et la fonction de justice ne se limitent évidemment pas à la garantie de l'applica - tion de la loi. Elles ont aussi en charge le maintien de la paix sociale en arbitrant (aussi rapidement que possible) les différends entre citoyens. Cette notion de justice s'exerce évidemment dans le système économique libéral, d'une façon interne et non administrée (hor - mis les infractions à la loi). La dénonciation de l'accroissement des inégalités relève du souhait de voir s'exercer cette forme de "justice", de logique. Les sanctions, contrairement au système administratif, peuvent être prononcées par les procureurs ou les victimes (ceux qui se considèrent comme tels) ... !
" Entre les hommes, il n'existe que deux relations: la logique ou la guerre." ( P.Valéry) . L'actualité nous en donne une petite illustration ... "Libéralistes" devenez "libéraux" en n'oubliant pas que le système libéral doit aussi paraître "logique" (juste) dans son fonctionnement pour être accepté !
L'ETAT, L'IMPÔT, LE "SOCIAL" sont au "beaba" du système d'économie libérale. Ils ne doivent pas être vilipendés. Il est regrettable que des "libéralistes" prennent le risque de mettre à mal ce système fondateur de notre prospérité en instillant des messages "dangereux" dans les esprits et pour le système lui-même (même si leurs plaintes sont justifiées en partie et au premier degré) !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum