Retour "au Pays" !
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Retour "au Pays" !
LE RETOUR AU PAYS !
La question du retour des combattants français de Daesh n'est pas complètement surprenante, car elle est posée de façon équivalente chaque fois que des Français choisissent le camp ennemi à l'occasion d'un conflit. Le caractère idéologique et la prétention à éradiquer une culture ( disons "occidentale") de la motivation de ces combattants ne sont pas non plus nouvelles, le communisme en est un exemple récent, la "décolonisation" aussi, qui étaient plus ou moins liées. Le nombre des combattants à "réintégrer" est plutôt moins important que dans les cas historiquement précédents. Le terrorisme comme stratégie militaire et politique n'est pas non plus une nouveauté historique
( le communisme, la décolonisation, l'utilisaient) .
Pourquoi donc sommes-nous, apparemment, plus "terrorisés" que d'habitude par le "retour au Pays" de nos rénégats ?
- La première réponse est que le terrorisme "islamiste" est encore plus terrifiant que ses autres versions, parce que mis en ligne et en images au sein de chaque foyer, aujourd'hui ...
- La deuxième raison est que cette guerre est menée chez nous et pas seulement sur des théâtres d'opérations extérieurs; on semble donc remettre en service des combattants de cette manière, et même les plus motivés, les mieux radicalisés !
- La troisième raison est, je crois, que nous sommes conscients que nous n'avons pas "gagné la guerre", comme nous le constatons peut-être avec l'Afghanistan; ce type de guerre idéologique, qui ne se mène plus Etats contre Etats, ne se gagne que idéologiquement, et c'est une autre affaire, qui ne supprime pas pour autant l'obligation d'interventions militaires et leur succès ...
- La quatrième raison est que nous nous sentons prisonniers de lois internationales, qui nous contraignent à ne pas rendre un individu appatride par exemple, ou qui obligent à "rapatrier" ses ressortissants refusés à l'étranger, même s'ils sont dangereux .
- La cinquième raison est-elle , hélas, économique ? Mettre la main sur nos rénégats, les "rapatrier" et les juger est une bonne précaution, disent certains, et ils ont sans doute raison, ... à condition que nous ne laissions pas le champ libre à ces individus qui n'ont sans doute pas abandonné leurs résolutions; leur prise en charge, leur surveillance, leur "déradicalisation" (plutôt incertaine) sont bien sûr à financer par nous-mêmes, et renchérissent le coût de la guerre ( peut-être moins que des affrontements militaires, quand même ! ); on sait ce qu'il en est actuellement de l'état des finances et des prisons de la France; la solution semble alors peu rationnelle ...
Il y a pourtant une solution légale : juger les rénégats, les condamner, et les astreindre à des travaux d'intérêt général, celui de construire leurs prisons (... sous surveillance, bien sûr), entre autres !
La question du retour des combattants français de Daesh n'est pas complètement surprenante, car elle est posée de façon équivalente chaque fois que des Français choisissent le camp ennemi à l'occasion d'un conflit. Le caractère idéologique et la prétention à éradiquer une culture ( disons "occidentale") de la motivation de ces combattants ne sont pas non plus nouvelles, le communisme en est un exemple récent, la "décolonisation" aussi, qui étaient plus ou moins liées. Le nombre des combattants à "réintégrer" est plutôt moins important que dans les cas historiquement précédents. Le terrorisme comme stratégie militaire et politique n'est pas non plus une nouveauté historique
( le communisme, la décolonisation, l'utilisaient) .
Pourquoi donc sommes-nous, apparemment, plus "terrorisés" que d'habitude par le "retour au Pays" de nos rénégats ?
- La première réponse est que le terrorisme "islamiste" est encore plus terrifiant que ses autres versions, parce que mis en ligne et en images au sein de chaque foyer, aujourd'hui ...
- La deuxième raison est que cette guerre est menée chez nous et pas seulement sur des théâtres d'opérations extérieurs; on semble donc remettre en service des combattants de cette manière, et même les plus motivés, les mieux radicalisés !
- La troisième raison est, je crois, que nous sommes conscients que nous n'avons pas "gagné la guerre", comme nous le constatons peut-être avec l'Afghanistan; ce type de guerre idéologique, qui ne se mène plus Etats contre Etats, ne se gagne que idéologiquement, et c'est une autre affaire, qui ne supprime pas pour autant l'obligation d'interventions militaires et leur succès ...
- La quatrième raison est que nous nous sentons prisonniers de lois internationales, qui nous contraignent à ne pas rendre un individu appatride par exemple, ou qui obligent à "rapatrier" ses ressortissants refusés à l'étranger, même s'ils sont dangereux .
- La cinquième raison est-elle , hélas, économique ? Mettre la main sur nos rénégats, les "rapatrier" et les juger est une bonne précaution, disent certains, et ils ont sans doute raison, ... à condition que nous ne laissions pas le champ libre à ces individus qui n'ont sans doute pas abandonné leurs résolutions; leur prise en charge, leur surveillance, leur "déradicalisation" (plutôt incertaine) sont bien sûr à financer par nous-mêmes, et renchérissent le coût de la guerre ( peut-être moins que des affrontements militaires, quand même ! ); on sait ce qu'il en est actuellement de l'état des finances et des prisons de la France; la solution semble alors peu rationnelle ...
Il y a pourtant une solution légale : juger les rénégats, les condamner, et les astreindre à des travaux d'intérêt général, celui de construire leurs prisons (... sous surveillance, bien sûr), entre autres !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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