Défiscalisons ?
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Défiscalisons ?
LA DEFISCALISATION DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
On en reparle, parce que la recette fait partie des mesures prises pour satisfaire les revendications des "gilets jaunes". Comme toujours, certains la considèrent "positivement", d'autres comme une forme légale de "travail au noir". Peut-on se faire une opinion ?
Cette mesure répond incontestablement au slogan "travailler plus pour gagner plus". Ce qui signifie aussi qu'elle n'est qu'un "cadeau" relatif, car elle a une contrepartie ! Mais elle satisfait ceux qui en bénéficient, c'est donc positif du point de vue "politique" et social pour les
citoyens concernés (combien?) .
N'oublions pas que beaucoup de "travailleurs" effectuaient des heures supplémentaires "bénévolement", répondant à des motivations diver -ses , ... quelquefois simplement pour garder leur emploi ! Dans ce dernier cas, la mesure ne sera d'aucun effet. Dans les autres cas, elle pourrait décourager ce "bénévolat", voire crééer une "demande", en particulier dans la fonction publique, ce qui coûtera aux ... contribu -
ables, et renforce l'idée que le travail est avant tout une ressource économique individuelle.
La mesure n'est utile qu'aux entreprises qui ont un carnet de commandes qui surpasse leurs capacités de production. Si cette situation est permanente, la mesure nuit à la création d'emploi, si cette mesure est conjoncturelle, elle nuit aux entreprises d'interim. Le travail par interim occupe aujourd'hui environ 700 000 emplois. Les effets de cette mesure sera négatif pour les entreprises d'interim, mais son effet sur l'emploi en France sera limité, on ne peut le contester.
Le recours à un emploi par interim est bien plus coûteux que le travail en heures supplémentaires défiscalisées. La mesure est donc favorable aux entreprises (sauf d'interim), autant qu'aux salariés bénéficiaires.
Si le nombre d'heures supplémentaires défiscalisées atteint un volume important, le "manque à gagner fiscal" peut être conséquent.
A chacun de conclure. Pour ma part, il me semble que la défiscalisation des heures supplémentaires est une très bonne mesure quand "tout
va bien" ! En revanche, quand la société et les finances sont malades, je n'en suis plus sûr du tout, d'autant que la mesure ne bénéficie vrai -
semblablement pas aux plus nécessiteux.
On en reparle, parce que la recette fait partie des mesures prises pour satisfaire les revendications des "gilets jaunes". Comme toujours, certains la considèrent "positivement", d'autres comme une forme légale de "travail au noir". Peut-on se faire une opinion ?
Cette mesure répond incontestablement au slogan "travailler plus pour gagner plus". Ce qui signifie aussi qu'elle n'est qu'un "cadeau" relatif, car elle a une contrepartie ! Mais elle satisfait ceux qui en bénéficient, c'est donc positif du point de vue "politique" et social pour les
citoyens concernés (combien?) .
N'oublions pas que beaucoup de "travailleurs" effectuaient des heures supplémentaires "bénévolement", répondant à des motivations diver -ses , ... quelquefois simplement pour garder leur emploi ! Dans ce dernier cas, la mesure ne sera d'aucun effet. Dans les autres cas, elle pourrait décourager ce "bénévolat", voire crééer une "demande", en particulier dans la fonction publique, ce qui coûtera aux ... contribu -
ables, et renforce l'idée que le travail est avant tout une ressource économique individuelle.
La mesure n'est utile qu'aux entreprises qui ont un carnet de commandes qui surpasse leurs capacités de production. Si cette situation est permanente, la mesure nuit à la création d'emploi, si cette mesure est conjoncturelle, elle nuit aux entreprises d'interim. Le travail par interim occupe aujourd'hui environ 700 000 emplois. Les effets de cette mesure sera négatif pour les entreprises d'interim, mais son effet sur l'emploi en France sera limité, on ne peut le contester.
Le recours à un emploi par interim est bien plus coûteux que le travail en heures supplémentaires défiscalisées. La mesure est donc favorable aux entreprises (sauf d'interim), autant qu'aux salariés bénéficiaires.
Si le nombre d'heures supplémentaires défiscalisées atteint un volume important, le "manque à gagner fiscal" peut être conséquent.
A chacun de conclure. Pour ma part, il me semble que la défiscalisation des heures supplémentaires est une très bonne mesure quand "tout
va bien" ! En revanche, quand la société et les finances sont malades, je n'en suis plus sûr du tout, d'autant que la mesure ne bénéficie vrai -
semblablement pas aux plus nécessiteux.
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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