VERTICALITE
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VERTICALITE
VERTICALITE
La verticalité en politique est une question très débattue actuellement. Ce principe n'est peut-être pas aussi simple qu'on le croit.
Un récit militaire célèbre met en scène un "chef" très volubile au combat. Il se termine par cette injonction des soldats:
" Tais-toi et commande ! ". La verticalité à l'état pur, ... exigée ! La société n'est pas un champ de bataille militaire, et les citoyens ne sont pas près de conjurer de la même manière leurs dirigeants politiques !
La verticalité est pourtant sans doute nécessaire en politique: si on élit des dirigeants, c'est pour qu'ils prennent des décisions (fonction de direction, dite "exécutive") lorsque la souveraineté populaire dans nos régimes républicains (fonction législative) n'est plus pertinente pour décider dans un monde complexe, pleins de risques et exigeant de célérité.
Mais la verticalité se complique et s'alourdit lorsque la fonction de direction (exécutive) empiète aussi, et sensiblement, sur la fonction législative. C'est par le biais des "partis" que s'opère cet abus: il s'y pratique allègrement la "GPA" ... politique ! Ces partis sont alors bien plus préoccupés par le soutien de leurs leaders fécondés et promus dirigeants nationaux que par le bien commun et l'intérêt général des citoyens (ou ils les estiment identiques !), lorsqu'ils participent au pouvoir.
Quoi qu'il en soit, la verticalité ne peut ignorer l'opinion de ceux sur qui elle s'exerce, en politique. Elle sera rejetée si elle se limite aux principes: "Taisez-vous, je commande !", ou "Dites ce que vous voulez, de toutes façons c'est moi qui commande!" . Elle sera vraisemblablement appréciée si elle s'accompagne de pédagogie: " Je suis d'accord avec vous sur tels points, je ne suis pas d'accord sur tels autres, et voilà pourquoi ! " .
Encore faut-il se donner les moyens et le temps de connaître l'opinion des citoyens: un Parlement témoin et représentatif des citoyens ? Des "corps intermédiaires" reconnus et utilement sollicités ? Un "système médiatique" librement interactif avec l'opinion ? Des procédures de consultation et de négociation bien définies ? C'est là le "boulot" de la science politique, si elle n'est pas ... à l'horizontale !! !
La verticalité en politique est une question très débattue actuellement. Ce principe n'est peut-être pas aussi simple qu'on le croit.
Un récit militaire célèbre met en scène un "chef" très volubile au combat. Il se termine par cette injonction des soldats:
" Tais-toi et commande ! ". La verticalité à l'état pur, ... exigée ! La société n'est pas un champ de bataille militaire, et les citoyens ne sont pas près de conjurer de la même manière leurs dirigeants politiques !
La verticalité est pourtant sans doute nécessaire en politique: si on élit des dirigeants, c'est pour qu'ils prennent des décisions (fonction de direction, dite "exécutive") lorsque la souveraineté populaire dans nos régimes républicains (fonction législative) n'est plus pertinente pour décider dans un monde complexe, pleins de risques et exigeant de célérité.
Mais la verticalité se complique et s'alourdit lorsque la fonction de direction (exécutive) empiète aussi, et sensiblement, sur la fonction législative. C'est par le biais des "partis" que s'opère cet abus: il s'y pratique allègrement la "GPA" ... politique ! Ces partis sont alors bien plus préoccupés par le soutien de leurs leaders fécondés et promus dirigeants nationaux que par le bien commun et l'intérêt général des citoyens (ou ils les estiment identiques !), lorsqu'ils participent au pouvoir.
Quoi qu'il en soit, la verticalité ne peut ignorer l'opinion de ceux sur qui elle s'exerce, en politique. Elle sera rejetée si elle se limite aux principes: "Taisez-vous, je commande !", ou "Dites ce que vous voulez, de toutes façons c'est moi qui commande!" . Elle sera vraisemblablement appréciée si elle s'accompagne de pédagogie: " Je suis d'accord avec vous sur tels points, je ne suis pas d'accord sur tels autres, et voilà pourquoi ! " .
Encore faut-il se donner les moyens et le temps de connaître l'opinion des citoyens: un Parlement témoin et représentatif des citoyens ? Des "corps intermédiaires" reconnus et utilement sollicités ? Un "système médiatique" librement interactif avec l'opinion ? Des procédures de consultation et de négociation bien définies ? C'est là le "boulot" de la science politique, si elle n'est pas ... à l'horizontale !! !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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