L'IRAN GAME !
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L'IRAN GAME !
« L’IRAN GAME »
Les gesticulations françaises à propos de l’Iran pourraient révéler les inconvénients de notre ambition à vouloir con -
duire prématurément une stratégie européenne au Moyen-Orient, à l’opposé de celle des E.U.
. L’Iran «des Mollahs» n’a jamais manifesté d’intentions amicales envers l’Occident*; faut-il donc nous déso -
lidariser des E.U* dans la crise de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient** ?
. Soulager l’Iran de sanctions économiques infligées par les E.U pourrait dégrader nos relations avec les Pays
Arabes du Golfe, avec les E.U à coup sûr; est-ce notre intérêt ?
. Les menaces économiques fortes des E.U peuvent être effectivement dissuasives pour le «régime des Mollahs»
et éviter l’option militaire ( à laquelle nous participerions ?).
. S’opposer à la politique des E.U au Moyen-Orient, c’est un peu favoriser celle de la Russie ..., c’est «mettre
notre nez» dans les affaires des Grands dans cette région. L’Europe, la France, sont-elles aujourd’hui suffisamment fortes pour se permettre cette intrusion ? Ce qui n’empêche pas de tenter de peser sur la recherche des solutions à la crise.
. Les E.U trouveront là une occasion de provoquer une division des Européens.
. Les puissances "non occidentales" sont-elles prêtes à s’engager dans un conflit plus large ? L’empêchement de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient est aussi leur intérêt. Elles pourraient donc réagir "calmement" à des sanctions économiques.
Il faut beaucoup d’assurance et de confiance dans ses capacités de persuasion et d’action pour se garantir plus d’avan - tages et d’honneurs que de déboires en s’immisçant dans la stratégie des Grandes Puissances au Moyen-Orient. Tant que l’Europe n’a pas ce statut et les moyens nécessaires pour cela, peut-être faut-il un peu de patience et de prudence !
Ces commentaires ne relèvent que du «bon sens», et ne prennent pas en considération, bien sûr, toutes les concerta - tions et manoeuvres diplomatiques plus confidentielles.
* «L’Occident» est sans doute une notion du monde ancien, bipolaire. Dans le monde multipolaire en gestation, les E.U
ne seront que l’un des pôles de cette nouvelle géopolitique, à condition que ce nouveau monde émerge par l’effet de
forces et de volontés différentes de celles de l’ancien, bien sûr !
** cette crise n’est réelle que tant que le régime des Mollahs Iranien n’a pas donné de preuves suffisantes de son re -
noncement à se doter de l’arme nucléaire. La question de l’Iran en tant que puissance régionale dominante est de nature différente et concerne surtout les Etats de la région. Le Moyen-Orient dominé par les Perses ou par les Pays Arabes serait-t-il différent pour nos intérêts ? ... Je n’en sais rien. Sans doute, quoi qu’il en soit, sera-t-il pris en charge par un autre
larron, si "le jeu en vaut la chandelle" !!
Les gesticulations françaises à propos de l’Iran pourraient révéler les inconvénients de notre ambition à vouloir con -
duire prématurément une stratégie européenne au Moyen-Orient, à l’opposé de celle des E.U.
. L’Iran «des Mollahs» n’a jamais manifesté d’intentions amicales envers l’Occident*; faut-il donc nous déso -
lidariser des E.U* dans la crise de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient** ?
. Soulager l’Iran de sanctions économiques infligées par les E.U pourrait dégrader nos relations avec les Pays
Arabes du Golfe, avec les E.U à coup sûr; est-ce notre intérêt ?
. Les menaces économiques fortes des E.U peuvent être effectivement dissuasives pour le «régime des Mollahs»
et éviter l’option militaire ( à laquelle nous participerions ?).
. S’opposer à la politique des E.U au Moyen-Orient, c’est un peu favoriser celle de la Russie ..., c’est «mettre
notre nez» dans les affaires des Grands dans cette région. L’Europe, la France, sont-elles aujourd’hui suffisamment fortes pour se permettre cette intrusion ? Ce qui n’empêche pas de tenter de peser sur la recherche des solutions à la crise.
. Les E.U trouveront là une occasion de provoquer une division des Européens.
. Les puissances "non occidentales" sont-elles prêtes à s’engager dans un conflit plus large ? L’empêchement de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient est aussi leur intérêt. Elles pourraient donc réagir "calmement" à des sanctions économiques.
Il faut beaucoup d’assurance et de confiance dans ses capacités de persuasion et d’action pour se garantir plus d’avan - tages et d’honneurs que de déboires en s’immisçant dans la stratégie des Grandes Puissances au Moyen-Orient. Tant que l’Europe n’a pas ce statut et les moyens nécessaires pour cela, peut-être faut-il un peu de patience et de prudence !
Ces commentaires ne relèvent que du «bon sens», et ne prennent pas en considération, bien sûr, toutes les concerta - tions et manoeuvres diplomatiques plus confidentielles.
* «L’Occident» est sans doute une notion du monde ancien, bipolaire. Dans le monde multipolaire en gestation, les E.U
ne seront que l’un des pôles de cette nouvelle géopolitique, à condition que ce nouveau monde émerge par l’effet de
forces et de volontés différentes de celles de l’ancien, bien sûr !
** cette crise n’est réelle que tant que le régime des Mollahs Iranien n’a pas donné de preuves suffisantes de son re -
noncement à se doter de l’arme nucléaire. La question de l’Iran en tant que puissance régionale dominante est de nature différente et concerne surtout les Etats de la région. Le Moyen-Orient dominé par les Perses ou par les Pays Arabes serait-t-il différent pour nos intérêts ? ... Je n’en sais rien. Sans doute, quoi qu’il en soit, sera-t-il pris en charge par un autre
larron, si "le jeu en vaut la chandelle" !!
max mayneris- Nombre de messages : 215
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