La réforme et les "corps intermédiaires" !
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La réforme et les "corps intermédiaires" !
La réforme et les " corps intermédiaires* " !
Réformer la France, on le sait, est très audacieux et très aventureux ! Un réformateur ne peut prédire sûrement le scénario, les péripéties, encore moins évaluer
très tôt les chances d'aboutir d'une tentative de réforme. Seule une volonté farouche permet au réformateur français de "garder le cap". Il faut aussi un moteur
puissant pour garder ce cap et faire avancer la réforme. Ce moteur, c'est d'abord le lien, le dialogue avec les Français ( ... certains pensent que les "ordonnances"
de la 5° République peuvent être le "turbo" de ce moteur !).
On le sait aussi, les "élus nationaux"(députés) représentent les partis (de moins en moins nombreux et en bon état, nous dit-on ...) et non les Français ( un député
agit* au nom du parti dont il porte " l'étiquette", ou en "franc-tireur", mais pas comme représentant de la population dont il est l'élu, on nous le rappelle sans cesse).
Ce n'est donc pas avec eux que le réformateur pourra gagner de la "puissance motrice". Il pourra néanmoins mesurer le degré de discipline des élus "étiquetés",
constater l'allégeance nouvelle ou la trahison de quelques-uns avec plus de curiosité !
On commence à s'intéresser, en France, à des "corps intermédiaires" bien plus proches que les partis politiques de la vie des Français, dans un cadre "socioprofessionnel"
ou associatif. Ils offrent incontestablement une intermédiation plus riche avec les citoyens qui permet, notamment, de mesurer l'impact d'une réforme, d'en affiner le
contenu. Les élus nationaux légifèrent**, et les corps intermédiaires "intermédient" avec les décideurs*** !
Il est donc important, pour les réformes à venir, que l'on se préoccupe de la définition et de l'organisation de nos "corps intermédiaires" avec plus de perspicacité, de la
place, du rôle, du statut à leur reconnaître dans nos institutions. Ils seront d'autant plus efficaces et utiles qu'ils seront représentatifs, reconnus institutionnellement, or -
ganisés et dirigés "intelligemment" **** !!
Il y a un peu de caricature dans cette description, mais peut-être ... un sujet d'étude pour notre science politique !
* " ... la conception de la liberté héritée de la Révolution ... fut au moins autant la disparition de la monarchie ... que la destruction des corporations et, de façon plus
générale, des corps intermédiaires qui régentaient de nombreux aspects de la vie quotidienne ... Pour la Révolution, pour une partie des libéraux français, la liberté, c'est d'abord une société où l'individu est seul face à l'Etat. L'histoire nous a montré que cette vision qui fut à l'époque un progrès porte en germe une dérive ... " .
( "Déflagration" P. Stefanini - C. Barjon)
** les députés définissent les principes d'organisation et de fonctionnement de la société (la loi), ils votent aussi le budget, et "contrôlent" le gouvernement ( ... ou le soutiennent sans réserves!) .
*** ceux qui décident plus en détail et au quotidien pour le bien-être des Français .
**** en intégrant "l'intérêt général" dans leurs propositions et dans leur action, en s'honorant d'une "éthique de responsabilité" ?
Réformer la France, on le sait, est très audacieux et très aventureux ! Un réformateur ne peut prédire sûrement le scénario, les péripéties, encore moins évaluer
très tôt les chances d'aboutir d'une tentative de réforme. Seule une volonté farouche permet au réformateur français de "garder le cap". Il faut aussi un moteur
puissant pour garder ce cap et faire avancer la réforme. Ce moteur, c'est d'abord le lien, le dialogue avec les Français ( ... certains pensent que les "ordonnances"
de la 5° République peuvent être le "turbo" de ce moteur !).
On le sait aussi, les "élus nationaux"(députés) représentent les partis (de moins en moins nombreux et en bon état, nous dit-on ...) et non les Français ( un député
agit* au nom du parti dont il porte " l'étiquette", ou en "franc-tireur", mais pas comme représentant de la population dont il est l'élu, on nous le rappelle sans cesse).
Ce n'est donc pas avec eux que le réformateur pourra gagner de la "puissance motrice". Il pourra néanmoins mesurer le degré de discipline des élus "étiquetés",
constater l'allégeance nouvelle ou la trahison de quelques-uns avec plus de curiosité !
On commence à s'intéresser, en France, à des "corps intermédiaires" bien plus proches que les partis politiques de la vie des Français, dans un cadre "socioprofessionnel"
ou associatif. Ils offrent incontestablement une intermédiation plus riche avec les citoyens qui permet, notamment, de mesurer l'impact d'une réforme, d'en affiner le
contenu. Les élus nationaux légifèrent**, et les corps intermédiaires "intermédient" avec les décideurs*** !
Il est donc important, pour les réformes à venir, que l'on se préoccupe de la définition et de l'organisation de nos "corps intermédiaires" avec plus de perspicacité, de la
place, du rôle, du statut à leur reconnaître dans nos institutions. Ils seront d'autant plus efficaces et utiles qu'ils seront représentatifs, reconnus institutionnellement, or -
ganisés et dirigés "intelligemment" **** !!
Il y a un peu de caricature dans cette description, mais peut-être ... un sujet d'étude pour notre science politique !
* " ... la conception de la liberté héritée de la Révolution ... fut au moins autant la disparition de la monarchie ... que la destruction des corporations et, de façon plus
générale, des corps intermédiaires qui régentaient de nombreux aspects de la vie quotidienne ... Pour la Révolution, pour une partie des libéraux français, la liberté, c'est d'abord une société où l'individu est seul face à l'Etat. L'histoire nous a montré que cette vision qui fut à l'époque un progrès porte en germe une dérive ... " .
( "Déflagration" P. Stefanini - C. Barjon)
** les députés définissent les principes d'organisation et de fonctionnement de la société (la loi), ils votent aussi le budget, et "contrôlent" le gouvernement ( ... ou le soutiennent sans réserves!) .
*** ceux qui décident plus en détail et au quotidien pour le bien-être des Français .
**** en intégrant "l'intérêt général" dans leurs propositions et dans leur action, en s'honorant d'une "éthique de responsabilité" ?
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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