Réforme de la Justice ... et de la "Basoche" !
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Réforme de la Justice ... et de la "Basoche" !
LA REFORME DE LA JUSTICE ... ET DE LA "BASOCHE" !
La question intéresse-t-elle les militaires, ... pourquoi pas ?
Une réforme de la Justice est aujourd'hui en cours . Une belle occasion de quelques commentaires à propos de cette question très régalienne .
Assurer " la justice", pour un Etat, est certes une fonction administrative destinée à régler les différents entre les citoyens ( aussi rapidement que possible), à régler le
sort des auteurs de délits, de crimes, en application des lois et règlements en vigueur ... Mais la fonction de l'Etat dans sa vocation à faire régner " la justice" ne s'exer -
ce-t-elle pas aussi dans le domaine de l'économie ? Il s'agit là, notamment, d'assurer une "juste" répartition des richesses produites dans et avec les ressources de la
Nation ! La question se complique alors bigrement de "morale", de références religieuses, philosophiques, politiques, prend des tournures partisanes, devient passionnée
et peut même troubler l'ordre public ! Plusieurs voies ont été expérimentées, avec leurs risques et périls, et restent possibles.
- La "western attitude" : on peut la considérer comme une voie historique aujourd'hui dépassée, même en Occident.
- La méthode "libérale-radicale": chacun se crée sa richesse en fonction de ses propres moyens, de ses pouvoirs personnels et de ses relations; c'est , en gros, la
"western attitude" plus les "Grandes Ecoles" (une réelle amélioration !) .
- La méthode du "centralisme social": c'est l'Etat et son appareil administratif qui décident des capacités de chacun, de sa place dans la société, de ses mérites et de
leur récompense: plutôt dangereuse, elle est rejetée dans les sociétés occidentales.
- La méthode "libérale-sociale" : l'Etat prend en charge le développement des possibilités du citoyen (droits, compétences, moyens) d'exercer au mieux ses talents
pour produire la richesse et en prendre sa part selon des règles diverses, variées, ... et bien sûr contestées ; l'Etat prend aussi en charge la mise en place de l'environne -
ment nécessaire au développement du travail et de l'entreprise (droit , monnaie, aménagement du territoire, sécurité , formation, recherche, ...) ; on peut considérer
que c'est la voie la plus encouragée aujourd'hui en Occident.
Cette dernière méthode est d'autant plus harmonieuse qu'elle permet le jeu d'un "marché du travail" aussi libre et concurrentiel que celui des biens et des services. Pour cela, elle doit faire une place essentielle à la formation (enseignement, information et orientation professionnelle), organiser des aides à la mobilité technique (formation professionnelle continue), à la mobilité géographique, à l'accès au capital, ... Elle doit aussi permettre l'expression de tous les participants à la création de richesse dans la préparation des décisions .
La réforme de la Justice n'a-t-elle donc pas commencé avec la réforme du travail, ne va-t-elle pas se poursuivre avec celles de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle, ... ?
On peut se demander, encore, si l'on sait aujourd'hui évaluer les talents, juger des mérites et organiser "justement" leur récompense ... Ne faut-il pas, enfin, se soucier d'améliorer la compétence et l'autorité d'une "basoche" chargée d'assurer un minimum d'ordre républicain dans le système économique, d'y prendre en charge les différents,
de s'inquiéter de ses "entourloupes" comme de ses extravagances ? ... Pas facile. Il y a , sans aucun doute , des perspectives pour de prochaines réformes de la Justice !!
La question intéresse-t-elle les militaires, ... pourquoi pas ?
Une réforme de la Justice est aujourd'hui en cours . Une belle occasion de quelques commentaires à propos de cette question très régalienne .
Assurer " la justice", pour un Etat, est certes une fonction administrative destinée à régler les différents entre les citoyens ( aussi rapidement que possible), à régler le
sort des auteurs de délits, de crimes, en application des lois et règlements en vigueur ... Mais la fonction de l'Etat dans sa vocation à faire régner " la justice" ne s'exer -
ce-t-elle pas aussi dans le domaine de l'économie ? Il s'agit là, notamment, d'assurer une "juste" répartition des richesses produites dans et avec les ressources de la
Nation ! La question se complique alors bigrement de "morale", de références religieuses, philosophiques, politiques, prend des tournures partisanes, devient passionnée
et peut même troubler l'ordre public ! Plusieurs voies ont été expérimentées, avec leurs risques et périls, et restent possibles.
- La "western attitude" : on peut la considérer comme une voie historique aujourd'hui dépassée, même en Occident.
- La méthode "libérale-radicale": chacun se crée sa richesse en fonction de ses propres moyens, de ses pouvoirs personnels et de ses relations; c'est , en gros, la
"western attitude" plus les "Grandes Ecoles" (une réelle amélioration !) .
- La méthode du "centralisme social": c'est l'Etat et son appareil administratif qui décident des capacités de chacun, de sa place dans la société, de ses mérites et de
leur récompense: plutôt dangereuse, elle est rejetée dans les sociétés occidentales.
- La méthode "libérale-sociale" : l'Etat prend en charge le développement des possibilités du citoyen (droits, compétences, moyens) d'exercer au mieux ses talents
pour produire la richesse et en prendre sa part selon des règles diverses, variées, ... et bien sûr contestées ; l'Etat prend aussi en charge la mise en place de l'environne -
ment nécessaire au développement du travail et de l'entreprise (droit , monnaie, aménagement du territoire, sécurité , formation, recherche, ...) ; on peut considérer
que c'est la voie la plus encouragée aujourd'hui en Occident.
Cette dernière méthode est d'autant plus harmonieuse qu'elle permet le jeu d'un "marché du travail" aussi libre et concurrentiel que celui des biens et des services. Pour cela, elle doit faire une place essentielle à la formation (enseignement, information et orientation professionnelle), organiser des aides à la mobilité technique (formation professionnelle continue), à la mobilité géographique, à l'accès au capital, ... Elle doit aussi permettre l'expression de tous les participants à la création de richesse dans la préparation des décisions .
La réforme de la Justice n'a-t-elle donc pas commencé avec la réforme du travail, ne va-t-elle pas se poursuivre avec celles de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle, ... ?
On peut se demander, encore, si l'on sait aujourd'hui évaluer les talents, juger des mérites et organiser "justement" leur récompense ... Ne faut-il pas, enfin, se soucier d'améliorer la compétence et l'autorité d'une "basoche" chargée d'assurer un minimum d'ordre républicain dans le système économique, d'y prendre en charge les différents,
de s'inquiéter de ses "entourloupes" comme de ses extravagances ? ... Pas facile. Il y a , sans aucun doute , des perspectives pour de prochaines réformes de la Justice !!
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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