Clivages !
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Clivages !
CLIVAGES !
Notre histoire politique serait maintenant déterminée par des clivages au sein de notre société: "gauche - droite" révolu et remplacé par "nationaliste - mondialiste" .
Je crains que les "hommes politiques" ne soient pas sensibles à d'autres clivages qui se rapportent à des questions plus primordiales. Cet aveuglement pourrait résul -
ter de leur conviction que la politique est dictée par des "partis" dont la vitalité, ou même la survivance, dépend de l'organisation et de la gestion de clivages, de la
désignation d'un "ennemi " (un parti, une idéologie si possible "affectée" à un ou des partis), bien plus que du souci d'augmenter le bien-être du citoyen, la grandeur
de la Nation. Dans ce sens, on pourrait identifier au moins deux "clivages" qui ne sont pas nouveaux, mais peut-être (volontairement ?) oubliés parce qu'ils ne clivent
pas dans l'intérêt des partis politiques : raison /passion et "peuple" souverain / "parti" souverain ( "peuple souverain ", dans cette dernière formule, ne désigne pas une démocratie directe, mais une démocratie dans laquelle l'opinion des citoyens serait réellement prise en considération). Ces deux "clivages" n'en sont, en fait, ... qu'un !
Identifier "peuple" et raison, sagesse, est sans doute audacieux. Le "peuple souverain" est un idéa - lisme plutôt dangereux. Mais respecter le "peuple", le faire s'exprimer
est une nécessité qui va grandissant dans les sociétés avancées et éduquées. C'est une voie "de raison" ! Il est important, aussi, que les décisions soient prises en se positionnant par rapport à l'opinion (aux opinions) du "peuple" plutôt que par rapport à celle(s) d'un (ou des) partis, d'une idéologie, choisis comme "ennemis". Il y a de
multiples façons, donnant un rôle plus ou moins décisif au "Chef" et aux institutions, de parvenir à ce résultat. C'est à la "science politique" d'organiser le recueil des opi -
nions du "peuple", puis leur prise en charge.
Quant à la passion, elle s'exprime sans aucun doute dans l'esprit de parti. Ce n'est pas négatif, car cette distinction "raison / passion" se prolonge par celle de "réflexion / action". Il y a quatre siècles (!!) l'un de nos plus grands penseurs (Blaise …) nous avertissait déjà: " Deux excès: exclure la rai - son, n'admettre que la raison" . Pour lais -
ser au "parti" son pouvoir actuel en politique, il serait rai - sonnable (!!) de voir se concilier plus visiblement passion et raison en leur sein, c'est-à-dire de rendre l'action
un peu moins "négative", vociférante, systématique, plus constructive. La "raison" n'exclut pas la ferveur, la logique n'écarte pas l'enthousiasme … Voyez nos mathématiciens, nos physiciens, ils se disputent presque autant qu'en politique, mais placent leurs insultes dans des équations ! Et la passion n'exclut pas la raison, l'explication, la pédagogie bouillante mais patiente (… le bain - Marie ) !
Peut-on concevoir les "partis" comme des instruments de "pédagogie politique" au moins autant que comme des "machines à cliver", des "râteaux à électeurs" ou des mater -
nités pour (hauts) responsables politiques ! Pour cela, il faudrait un peu réviser notre 5° République, les pratiques électorales, revoir le rôle et les modes d'action des élus ... !
Bref, il y a encore beaucoup de raison à gagner, de passion à apaiser, et de boulot pour la "science politique" avant qu'elle n'atteigne la vertu … scientifique !!
Notre histoire politique serait maintenant déterminée par des clivages au sein de notre société: "gauche - droite" révolu et remplacé par "nationaliste - mondialiste" .
Je crains que les "hommes politiques" ne soient pas sensibles à d'autres clivages qui se rapportent à des questions plus primordiales. Cet aveuglement pourrait résul -
ter de leur conviction que la politique est dictée par des "partis" dont la vitalité, ou même la survivance, dépend de l'organisation et de la gestion de clivages, de la
désignation d'un "ennemi " (un parti, une idéologie si possible "affectée" à un ou des partis), bien plus que du souci d'augmenter le bien-être du citoyen, la grandeur
de la Nation. Dans ce sens, on pourrait identifier au moins deux "clivages" qui ne sont pas nouveaux, mais peut-être (volontairement ?) oubliés parce qu'ils ne clivent
pas dans l'intérêt des partis politiques : raison /passion et "peuple" souverain / "parti" souverain ( "peuple souverain ", dans cette dernière formule, ne désigne pas une démocratie directe, mais une démocratie dans laquelle l'opinion des citoyens serait réellement prise en considération). Ces deux "clivages" n'en sont, en fait, ... qu'un !
Identifier "peuple" et raison, sagesse, est sans doute audacieux. Le "peuple souverain" est un idéa - lisme plutôt dangereux. Mais respecter le "peuple", le faire s'exprimer
est une nécessité qui va grandissant dans les sociétés avancées et éduquées. C'est une voie "de raison" ! Il est important, aussi, que les décisions soient prises en se positionnant par rapport à l'opinion (aux opinions) du "peuple" plutôt que par rapport à celle(s) d'un (ou des) partis, d'une idéologie, choisis comme "ennemis". Il y a de
multiples façons, donnant un rôle plus ou moins décisif au "Chef" et aux institutions, de parvenir à ce résultat. C'est à la "science politique" d'organiser le recueil des opi -
nions du "peuple", puis leur prise en charge.
Quant à la passion, elle s'exprime sans aucun doute dans l'esprit de parti. Ce n'est pas négatif, car cette distinction "raison / passion" se prolonge par celle de "réflexion / action". Il y a quatre siècles (!!) l'un de nos plus grands penseurs (Blaise …) nous avertissait déjà: " Deux excès: exclure la rai - son, n'admettre que la raison" . Pour lais -
ser au "parti" son pouvoir actuel en politique, il serait rai - sonnable (!!) de voir se concilier plus visiblement passion et raison en leur sein, c'est-à-dire de rendre l'action
un peu moins "négative", vociférante, systématique, plus constructive. La "raison" n'exclut pas la ferveur, la logique n'écarte pas l'enthousiasme … Voyez nos mathématiciens, nos physiciens, ils se disputent presque autant qu'en politique, mais placent leurs insultes dans des équations ! Et la passion n'exclut pas la raison, l'explication, la pédagogie bouillante mais patiente (… le bain - Marie ) !
Peut-on concevoir les "partis" comme des instruments de "pédagogie politique" au moins autant que comme des "machines à cliver", des "râteaux à électeurs" ou des mater -
nités pour (hauts) responsables politiques ! Pour cela, il faudrait un peu réviser notre 5° République, les pratiques électorales, revoir le rôle et les modes d'action des élus ... !
Bref, il y a encore beaucoup de raison à gagner, de passion à apaiser, et de boulot pour la "science politique" avant qu'elle n'atteigne la vertu … scientifique !!
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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