La lutte ... banale !
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La lutte ... banale !
LA LUTTE … BANALE ?
Nous allons entrer dans une nouvelle période de grèves. Une situation pour beaucoup assez fréquente en France (plus que dans les autres Pays dits "avancés"),
peut-être même un rituel. On le conteste, c'est en tout cas une occasion de se poser quelques questions à ce sujet. En particulier sur nos capacités à négocier,
sur notre goût et nos talents de pédagogues, notre capacité à juger des situations, à dresser des constats, à accepter des adaptations et des changements progre -
sifs, sur la réalité de nos négociations aussi, lorsqu'elles sont engagées (représentativité des participants, pertinence des points négociés, volonté d'aboutir, ba -
lance des intérêts particuliers et de l'intérêt général, …). Tout ceci semble d'une grande ingénuité.
Il n'empêche qu'une grève sera d'autant mieux comprise et acceptée qu'elle aura été précédée d'explications. La politique a bien progressé par la pédagogie, il
serait bien que nos syndicats s'y mettent aussi ! La presse, la Radio, les chaînes de TV, … ne les boudent pas lorsqu'ils se présentent non menaçants. La pédagogie,
hélas, c'est d'abord la raison, c'est d'abord le calme, la retenue, la sereine présentation des évidences, la maîtrise de la passion … Tout ce qui répugne à certains de
ceux qui ont en charge de diriger des foules. On sait bien que cette voie n'est pas la plus efficace pour entraîner des foules, même si elle est la plus … "responsable" ? Justement non, puisqu'elle n'est pas la plus efficace ! La méthode "pédagogique" est donc contraire aux intérêts de certains dirigeants qui doivent persuader leurs
foules que seule la confrontation a priori est "payante et nécessaire".
Comment progresser ? … En faisant la preuve que compter sur l'intelligence, sur les capacités de jugement des citoyens, n'est pas vain. Il faut, pour cela, démontrer
une situation d'injustice, expliquer le besoin et l'objectif de négociations, montrer en quoi elles ne s'opposent pas à l'intérêt général à plus long terme, avant de s'engager
dans une grève. Il serait bien, ensuite, d'expliquer en quoi les négociations n'ont pas abouti , pourquoi et comment une autre solution proposée n'est pas satisfaisante …
et tout cela sans vociférations, sans slogans absurdes, avec une passion maîtrisée …. Et surtout pas avant d'avoir négocié !
Fin des oremus …
Les grèves vont avoir lieu, plus ou moins justifiées selon les uns ou les autres. Les grévistes et les contribuables paieront la facture, les citoyens vont "galérer", c'est
assez … banal ! Aboutirons-nous à un "progrès" pour les uns ou pour les autres, nous verrons bien .
En tant que militaire, je peux rappeler que les confrontations sont conduites par eux, mais décidées par les gouvernements qui représentent la Nation … Et si les grèves
du secteur étatique étaient conduites par les agents de l'Etat, mais autorisées pendant "les heures de service" par les représentants … du "peuple" ? Encore des balivernes !
Nous allons entrer dans une nouvelle période de grèves. Une situation pour beaucoup assez fréquente en France (plus que dans les autres Pays dits "avancés"),
peut-être même un rituel. On le conteste, c'est en tout cas une occasion de se poser quelques questions à ce sujet. En particulier sur nos capacités à négocier,
sur notre goût et nos talents de pédagogues, notre capacité à juger des situations, à dresser des constats, à accepter des adaptations et des changements progre -
sifs, sur la réalité de nos négociations aussi, lorsqu'elles sont engagées (représentativité des participants, pertinence des points négociés, volonté d'aboutir, ba -
lance des intérêts particuliers et de l'intérêt général, …). Tout ceci semble d'une grande ingénuité.
Il n'empêche qu'une grève sera d'autant mieux comprise et acceptée qu'elle aura été précédée d'explications. La politique a bien progressé par la pédagogie, il
serait bien que nos syndicats s'y mettent aussi ! La presse, la Radio, les chaînes de TV, … ne les boudent pas lorsqu'ils se présentent non menaçants. La pédagogie,
hélas, c'est d'abord la raison, c'est d'abord le calme, la retenue, la sereine présentation des évidences, la maîtrise de la passion … Tout ce qui répugne à certains de
ceux qui ont en charge de diriger des foules. On sait bien que cette voie n'est pas la plus efficace pour entraîner des foules, même si elle est la plus … "responsable" ? Justement non, puisqu'elle n'est pas la plus efficace ! La méthode "pédagogique" est donc contraire aux intérêts de certains dirigeants qui doivent persuader leurs
foules que seule la confrontation a priori est "payante et nécessaire".
Comment progresser ? … En faisant la preuve que compter sur l'intelligence, sur les capacités de jugement des citoyens, n'est pas vain. Il faut, pour cela, démontrer
une situation d'injustice, expliquer le besoin et l'objectif de négociations, montrer en quoi elles ne s'opposent pas à l'intérêt général à plus long terme, avant de s'engager
dans une grève. Il serait bien, ensuite, d'expliquer en quoi les négociations n'ont pas abouti , pourquoi et comment une autre solution proposée n'est pas satisfaisante …
et tout cela sans vociférations, sans slogans absurdes, avec une passion maîtrisée …. Et surtout pas avant d'avoir négocié !
Fin des oremus …
Les grèves vont avoir lieu, plus ou moins justifiées selon les uns ou les autres. Les grévistes et les contribuables paieront la facture, les citoyens vont "galérer", c'est
assez … banal ! Aboutirons-nous à un "progrès" pour les uns ou pour les autres, nous verrons bien .
En tant que militaire, je peux rappeler que les confrontations sont conduites par eux, mais décidées par les gouvernements qui représentent la Nation … Et si les grèves
du secteur étatique étaient conduites par les agents de l'Etat, mais autorisées pendant "les heures de service" par les représentants … du "peuple" ? Encore des balivernes !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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