La baisse des coûts !
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La baisse des coûts !
LA BAISSE DES COÛTS !
En France tout particulièrement, la compétitivité économique n'est mesurée qu'à travers "les prix". Pour de nombreux commentateurs de l'économie, la baisse des
coûts est la règle quasi unique de la compétitivité économique, en tout cas la seule qu'ils exposent. Le citoyen ne peut-il pas avoir quelques doutes sur cette pré -
sentation ?
On peut en effet ajouter quelques autres ingrédients, non négligeables, au seul critère de coût :
- la confiance technique; si les produits allemands sont souvent préférés aux français (à coût égal, voire à coût supérieur), c'est à ce titre (un héritage de nos
entreprises du passé ?);
- la confiance commerciale, c'est-à-dire la foi dans la réalité des caractéristiques et des qualités avancées pour vendre (va-t-on prendre l'avantage sur nos con -
currents germains ?) ;
- la diversité des offres, pour adapter la vente aux attentes des demandeurs, notamment par l'innovation technologique, le "design" (son élégance, son adapta -
tion aux goûts du moment ) ;
- la souplesse commerciale, pour adapter la vente aux possibilités des acheteurs (prix, formes commerciales de vente, conditions du crédit) ;
- la qualité du service après-vente; chacun a pu mesurer son importance dans sa vie courante;
- on peut même ajouter des éléments de nature "collective", tels que le patriotisme et son encouragement, le caractère "durable" des produits, peut-être même
leur intérêt "social".
En outre, sur les coûts, il n'est pas inutile de distinguer celui des matières, celui des techniques de fabrication utilisées, celui du capital emprunté, les coûts sociaux,
les coûts de publicité, …, et enfin les "marges" (qui ne sont pas une donnée négative mais, au contraire, d'autant plus positive qu'on a ajusté au mieux les autres facteurs ).
Les "coûts" sont à l'évidence un facteur important dans le commerce, il serait stupide de le nier, mais cessons donc, en France, de ne mesurer la compétitivité éco -
nomique qu'à travers la vision simplificatrice des "coûts". Demandons-nous, en même temps, si les autres facteurs de compétitivité sont pris en compte comme il le faudrait. Cette méthode, "populiste", n'est peut-être pas compatible avec les intentions des commentateurs (trices) adeptes de "la baisse des coûts" … à tout prix !!
En France tout particulièrement, la compétitivité économique n'est mesurée qu'à travers "les prix". Pour de nombreux commentateurs de l'économie, la baisse des
coûts est la règle quasi unique de la compétitivité économique, en tout cas la seule qu'ils exposent. Le citoyen ne peut-il pas avoir quelques doutes sur cette pré -
sentation ?
On peut en effet ajouter quelques autres ingrédients, non négligeables, au seul critère de coût :
- la confiance technique; si les produits allemands sont souvent préférés aux français (à coût égal, voire à coût supérieur), c'est à ce titre (un héritage de nos
entreprises du passé ?);
- la confiance commerciale, c'est-à-dire la foi dans la réalité des caractéristiques et des qualités avancées pour vendre (va-t-on prendre l'avantage sur nos con -
currents germains ?) ;
- la diversité des offres, pour adapter la vente aux attentes des demandeurs, notamment par l'innovation technologique, le "design" (son élégance, son adapta -
tion aux goûts du moment ) ;
- la souplesse commerciale, pour adapter la vente aux possibilités des acheteurs (prix, formes commerciales de vente, conditions du crédit) ;
- la qualité du service après-vente; chacun a pu mesurer son importance dans sa vie courante;
- on peut même ajouter des éléments de nature "collective", tels que le patriotisme et son encouragement, le caractère "durable" des produits, peut-être même
leur intérêt "social".
En outre, sur les coûts, il n'est pas inutile de distinguer celui des matières, celui des techniques de fabrication utilisées, celui du capital emprunté, les coûts sociaux,
les coûts de publicité, …, et enfin les "marges" (qui ne sont pas une donnée négative mais, au contraire, d'autant plus positive qu'on a ajusté au mieux les autres facteurs ).
Les "coûts" sont à l'évidence un facteur important dans le commerce, il serait stupide de le nier, mais cessons donc, en France, de ne mesurer la compétitivité éco -
nomique qu'à travers la vision simplificatrice des "coûts". Demandons-nous, en même temps, si les autres facteurs de compétitivité sont pris en compte comme il le faudrait. Cette méthode, "populiste", n'est peut-être pas compatible avec les intentions des commentateurs (trices) adeptes de "la baisse des coûts" … à tout prix !!
max mayneris- Nombre de messages : 215
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