Un sujet ... délicat !
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Un sujet ... délicat !
L'IMMIGRATION
Un reportage publié récemment par "Le Point" décrit une situation un peu inquiétante en France, au sujet de l'immigration (est-ce la réalité ou une "gesticulation"
politique ? A chacun de juger). Il dénonce en particulier un relatif aveuglement d'une partie des Français face au niveau du défi migratoire (j'imagine et je mesure
moi-même assez mal la force et les effets d'une pression migratoire en rapport direct avec le degré des inégalités et la violence des fléaux, naturels ou autres ,
maintenant révélés universellement et sans "fard" ).
Notre tradition chrétienne, catholique chez nous (je rappelle que des Français voulaient donner à la religion catholique un statut de référence constitutionnelle), nous
porte à placer la charité et le partage comme les valeurs humaines suprêmes, ce qui n'est pas sans conséquences sur la manière d'appréhender le défi migratoire …
" Charité bien ordonnée commence par soi-même" est pourtant un proverbe bien français (non extrait de la Bible) qui devrait aussi raisonner nos élans du cœur et de
l'esprit, et nous entraîner à un peu de réalisme, sans nous sentir coupables d'un égoïsme condamnable. Concilier les valeurs chrétiennes, humanistes, et l'intérêt de la collectivité nationale n'est pas un mince problème. C'est bien pour cela que le citoyen le confie volontiers aux … "élus" !
Il n'empêche que la question pourrait aussi être "réglée", d'une manière ou d'une autre, par les populations les plus exposées à ce défi, si on n'y prend garde. Il y a vraisemblablement un seuil à partir duquel un sentiment "d'insécurité culturelle", un sentiment de spoliation, conduiront ces populations à réagir négativement, voire violemment. Certains, déjà effrayés, voient dans la poussée migratoire un "colonialisme à rebours", un "retour de manivelle" en quelque sorte. D'autres, au nom d'un humanisme chrétien ou autre, y voient une occasion de "rachat" de notre passé colonial … Les plus mesurés y voient un sérieux problème à résoudre, notamment par
l'aide aux Pays d'émigration en y favorisant le développement. Mais la raison ne sera peut-être pas d'un grand secours face à la force des sentiments. C'est bien ces
"seuils" que doivent pressentir nos politiques, et s'y soumettre, s'ils veulent éviter des situations tragiques …
Notre tradition d'accueil des réfugiés politiques et de ceux qui veulent s'insérer dans la Nation dans le respect de nos "us et coutumes" n'est évidemment pas à aban -
donner, à la mesure de nos capacités, dans notre intérêt, et pour notre "honneur".
" L'immigration maîtrisée" n'est pas un discours de politique électorale, c'est un défi bien réel, actuel, à relever par nos responsables politiques face au défi migratoire
qui va se renforçant, et face aux risques pour la cohésion nationale qu'il crée. Ce qui n'empêche pas de garder le calme et … la confiance dans nos élus. Bon courage
à eux !
Un reportage publié récemment par "Le Point" décrit une situation un peu inquiétante en France, au sujet de l'immigration (est-ce la réalité ou une "gesticulation"
politique ? A chacun de juger). Il dénonce en particulier un relatif aveuglement d'une partie des Français face au niveau du défi migratoire (j'imagine et je mesure
moi-même assez mal la force et les effets d'une pression migratoire en rapport direct avec le degré des inégalités et la violence des fléaux, naturels ou autres ,
maintenant révélés universellement et sans "fard" ).
Notre tradition chrétienne, catholique chez nous (je rappelle que des Français voulaient donner à la religion catholique un statut de référence constitutionnelle), nous
porte à placer la charité et le partage comme les valeurs humaines suprêmes, ce qui n'est pas sans conséquences sur la manière d'appréhender le défi migratoire …
" Charité bien ordonnée commence par soi-même" est pourtant un proverbe bien français (non extrait de la Bible) qui devrait aussi raisonner nos élans du cœur et de
l'esprit, et nous entraîner à un peu de réalisme, sans nous sentir coupables d'un égoïsme condamnable. Concilier les valeurs chrétiennes, humanistes, et l'intérêt de la collectivité nationale n'est pas un mince problème. C'est bien pour cela que le citoyen le confie volontiers aux … "élus" !
Il n'empêche que la question pourrait aussi être "réglée", d'une manière ou d'une autre, par les populations les plus exposées à ce défi, si on n'y prend garde. Il y a vraisemblablement un seuil à partir duquel un sentiment "d'insécurité culturelle", un sentiment de spoliation, conduiront ces populations à réagir négativement, voire violemment. Certains, déjà effrayés, voient dans la poussée migratoire un "colonialisme à rebours", un "retour de manivelle" en quelque sorte. D'autres, au nom d'un humanisme chrétien ou autre, y voient une occasion de "rachat" de notre passé colonial … Les plus mesurés y voient un sérieux problème à résoudre, notamment par
l'aide aux Pays d'émigration en y favorisant le développement. Mais la raison ne sera peut-être pas d'un grand secours face à la force des sentiments. C'est bien ces
"seuils" que doivent pressentir nos politiques, et s'y soumettre, s'ils veulent éviter des situations tragiques …
Notre tradition d'accueil des réfugiés politiques et de ceux qui veulent s'insérer dans la Nation dans le respect de nos "us et coutumes" n'est évidemment pas à aban -
donner, à la mesure de nos capacités, dans notre intérêt, et pour notre "honneur".
" L'immigration maîtrisée" n'est pas un discours de politique électorale, c'est un défi bien réel, actuel, à relever par nos responsables politiques face au défi migratoire
qui va se renforçant, et face aux risques pour la cohésion nationale qu'il crée. Ce qui n'empêche pas de garder le calme et … la confiance dans nos élus. Bon courage
à eux !
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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