CHOOSE FRANCE !
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" Banquiers* de tous Pays Et de toutes couleurs Vous avez dans le cœur Notre bonheur ! " .
C'est, presque, le refrain d'une chanson ensoleillée d'Enrico Macias. C'est aussi ce que semble entonner notre Président qui voudrait voir des capitaux
étrangers irriguer nos circuits économiques et financiers boudés par nos propres détenteurs de capitaux ( ISF ? Préférence internationale ? Pas d'affaires
prometteuses en France?), ou qui seraient déjà "mis à sec" par le prodigieux effort national d'investissement auquel ils auraient participé. Faut-il se réjouir ?
Quelques interrogations sont compréhensibles.
Des Etats disposant d'énormes masses de capitaux et de pétrodollars n'ont pas des capacités propres d'absorption suffisantes, malgré leurs besoins, ou
désirent conduire des stratégies dans leur intérêt. Même chose pour de "très grandes entreprises" disposant de bénéfices "paradisiaques". Plutôt que de
laisser ces fortunes improductives ou conquérir ailleurs, on propose à leurs détenteurs de les placer dans nos affaires prometteuses. Les voir arriver chez nous
est donc plutôt de bon augure et pourrait, au moins à court terme, créer de l'emploi (reprise d'entreprises en faillite mais dignes d'intérêt, capitalisation d'entreprises
en expansion, création de nouvelles entreprises et infrastructures, …). On est alors dans un schéma "gagnant-gagnant" comme disent les économistes.
Hélas, ces investissements peuvent aussi masquer des intentions moins cordiales: accroître la dépendance avec l'investisseur, contrôler les décisions de nos
entreprises, accéder aux secrets de notre innovation, acheter des entreprises pour mieux les couler, saisir les bonnes occasions avant nos propres investisseurs, …
Notre Etat a vraisemblablement les moyens de "veiller au grain" et peut prendre des mesures pour s'opposer aux manœuvres hostiles. Il ne reste qu'à lui faire confiance
pour qu'il exerce sa vigilance et protège nos intérêts. Bien sûr, la vulnérabilité de nos sentinelles au lobbying et, encore plus, à la corruption, sont insignifiantes chez
nous, … Dans ces conditions, nous pouvons entonner gaiement :
" Banquiers* de tous Pays … ! "
* En fait, il faut comprendre: "Investisseurs".
" Banquiers* de tous Pays Et de toutes couleurs Vous avez dans le cœur Notre bonheur ! " .
C'est, presque, le refrain d'une chanson ensoleillée d'Enrico Macias. C'est aussi ce que semble entonner notre Président qui voudrait voir des capitaux
étrangers irriguer nos circuits économiques et financiers boudés par nos propres détenteurs de capitaux ( ISF ? Préférence internationale ? Pas d'affaires
prometteuses en France?), ou qui seraient déjà "mis à sec" par le prodigieux effort national d'investissement auquel ils auraient participé. Faut-il se réjouir ?
Quelques interrogations sont compréhensibles.
Des Etats disposant d'énormes masses de capitaux et de pétrodollars n'ont pas des capacités propres d'absorption suffisantes, malgré leurs besoins, ou
désirent conduire des stratégies dans leur intérêt. Même chose pour de "très grandes entreprises" disposant de bénéfices "paradisiaques". Plutôt que de
laisser ces fortunes improductives ou conquérir ailleurs, on propose à leurs détenteurs de les placer dans nos affaires prometteuses. Les voir arriver chez nous
est donc plutôt de bon augure et pourrait, au moins à court terme, créer de l'emploi (reprise d'entreprises en faillite mais dignes d'intérêt, capitalisation d'entreprises
en expansion, création de nouvelles entreprises et infrastructures, …). On est alors dans un schéma "gagnant-gagnant" comme disent les économistes.
Hélas, ces investissements peuvent aussi masquer des intentions moins cordiales: accroître la dépendance avec l'investisseur, contrôler les décisions de nos
entreprises, accéder aux secrets de notre innovation, acheter des entreprises pour mieux les couler, saisir les bonnes occasions avant nos propres investisseurs, …
Notre Etat a vraisemblablement les moyens de "veiller au grain" et peut prendre des mesures pour s'opposer aux manœuvres hostiles. Il ne reste qu'à lui faire confiance
pour qu'il exerce sa vigilance et protège nos intérêts. Bien sûr, la vulnérabilité de nos sentinelles au lobbying et, encore plus, à la corruption, sont insignifiantes chez
nous, … Dans ces conditions, nous pouvons entonner gaiement :
" Banquiers* de tous Pays … ! "
* En fait, il faut comprendre: "Investisseurs".
max mayneris- Nombre de messages : 215
Age : 78
Localisation : Dax
Date d'inscription : 21/01/2016
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