"LA FORCE DES ARMES EST LE PRINCIPAL SOUTIEN DES ETATS" (Napoléon)
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"LA FORCE DES ARMES EST LE PRINCIPAL SOUTIEN DES ETATS" (Napoléon)
" LA FORCE DES ARMES EST LE PRINCIPAL SOUTIEN DES ETATS" (Napoléon)
Notre Président de la République vient "d'inverser la courbe" de l'évolution du budget militaire. A-t-il cédé aux lamentations des militaires qui,
en raison de notre éthique de discipline, restent des lamentations ? Je n'en suis pas sûr du tout . Cette décision pourrait plutôt relever de consi -
dérations moins "affectives" et plus stratégiques !
- La place et le rôle de la France en Europe tient et tiendra encore à son statut et à sa réputation de première puissance militaire européenne,
par ses capacités et par ses actes. La France n'est pas, ne sera pas de si tôt, la première puissance économique européenne et elle doit , dans ce do -
maine, s'efforcer d'abord de gagner la confiance de nos amis Allemands par le "sérieux" budgétaire. Dans le concept d'une Europe des Nations, "le mi-
litaire" prend le pas sur "l'économique" pour la France. Au moment où progresse l'idée d'une rénovation du concept européen, il serait désastreux de
donner l'image de notre Armée en déclin.
- Les Etats-Unis ont clairement annoncé leur intention d'une moindre implication dans la défense de l'Europe, et il n'est pas sûr qu'ils changent
d'avis .
- Les menaces de prolifération nucléaire, le constat de déstabilisations régionales en même temps que se constituent des puissances régionales
en cours de réarmement n'incitent pas à miser sur les bons sentiments mais plutôt sur la crainte pour assurer notre sécurité .
- les relations historiques et le rôle géostratégique de la France et de l'Europe en Afrique impliquent fortement le soutien et la coordination militaire
avec les Africains.
- Enfin, le Chef des Armées ne peut rester trop longtemps sourd aux demandes de ses subordonnés, s'il veut garder leur confiance et des relations
apaisées avec son Chef d'Etat Major qui est, tant que l'Ecole de Guerre et l'ENA n'auront pas fusionné (!!), le concepteur et le Commandant des Opérations .
- Seule une faiblesse économique patente motiverait la stagnation "militaire". Il semblerait que, dans ce domaine, la "courbe s'inverse", aussi .
Conclusion.
" La force des Armes est le principal soutien des Etats" . Cette formule de Napoléon n'est peut-être pas aussi belliqueuse et erronée qu'on le croit, surtout aujourd'hui !
Notre Président de la République vient "d'inverser la courbe" de l'évolution du budget militaire. A-t-il cédé aux lamentations des militaires qui,
en raison de notre éthique de discipline, restent des lamentations ? Je n'en suis pas sûr du tout . Cette décision pourrait plutôt relever de consi -
dérations moins "affectives" et plus stratégiques !
- La place et le rôle de la France en Europe tient et tiendra encore à son statut et à sa réputation de première puissance militaire européenne,
par ses capacités et par ses actes. La France n'est pas, ne sera pas de si tôt, la première puissance économique européenne et elle doit , dans ce do -
maine, s'efforcer d'abord de gagner la confiance de nos amis Allemands par le "sérieux" budgétaire. Dans le concept d'une Europe des Nations, "le mi-
litaire" prend le pas sur "l'économique" pour la France. Au moment où progresse l'idée d'une rénovation du concept européen, il serait désastreux de
donner l'image de notre Armée en déclin.
- Les Etats-Unis ont clairement annoncé leur intention d'une moindre implication dans la défense de l'Europe, et il n'est pas sûr qu'ils changent
d'avis .
- Les menaces de prolifération nucléaire, le constat de déstabilisations régionales en même temps que se constituent des puissances régionales
en cours de réarmement n'incitent pas à miser sur les bons sentiments mais plutôt sur la crainte pour assurer notre sécurité .
- les relations historiques et le rôle géostratégique de la France et de l'Europe en Afrique impliquent fortement le soutien et la coordination militaire
avec les Africains.
- Enfin, le Chef des Armées ne peut rester trop longtemps sourd aux demandes de ses subordonnés, s'il veut garder leur confiance et des relations
apaisées avec son Chef d'Etat Major qui est, tant que l'Ecole de Guerre et l'ENA n'auront pas fusionné (!!), le concepteur et le Commandant des Opérations .
- Seule une faiblesse économique patente motiverait la stagnation "militaire". Il semblerait que, dans ce domaine, la "courbe s'inverse", aussi .
Conclusion.
" La force des Armes est le principal soutien des Etats" . Cette formule de Napoléon n'est peut-être pas aussi belliqueuse et erronée qu'on le croit, surtout aujourd'hui !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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