L'ISF ET LA NATION !

L'ISF ET LA NATION !

La question de l'ISF pose finalement des questions beaucoup plus profondes qu'il n'y paraît. En voici une présentation "populiste" :

- notre organisation collective en Nations, si elle est encore souhaitée, se solde nécessaire - ment par un coût de fonctionnement
des Etats qui assurent des fonctions régaliennes et conduisent des "politiques" dans l'intérêt général ;

- il faut bien payer ces dépenses publiques, à moins d'en laisser la charge à la génération suivante, et participer de cette façon à la
ruine progressive de la Nation ;

- l'organisation en Nation n'a de sens que si une fonction de solidarité y est assurée; aprèsl'abandon du service militaire il ne reste plus,
chez nous, que le "service fiscal" pour marquer la volonté de participation à la Nation ; la progressivité et les mécanismes de "redis -
tribution" de l'impôt assurent une bonne part de la solidarité ;

- le paiement de la dépense publique et l'adhésion à la "solidarité fiscale" ne sont acceptés que s'ils paraissent "justes" aux moins fortunés,
et non spoliateurs aux plus fortunés; ces exigences de justice et de modération ne peuvent être conciliées que dans la recherche du " né -
cessaire et suffisant" pour la dépense publique (plus facile à dire qu'à faire …!) ;

- si le patriotisme ne l'emporte pas sur l'intérêt économique et privé, les facilités ( techniques,
juridiques, …) faites à la mobilité des personnes entraîneront à leur perte les Nations qui se livrent une concurrence exacerbée dans laquelle
ne prévalent que des intérêts économiques et commerciaux.



Tout ceci est trivial, mais ne dispense pas de noter que faire face à ces menaces
pour la Nation passe par deux impératifs:


. l'optimisation de la dépense publique ( son montant, sa qualité);

. la renaissance du patriotisme et du sentiment de cohésion .

Sinon, "L'international(e) sera le genre humain" ! C'est aussi sûr que le chaos qui en
résultera .



Bravo pour l'optimisme !