La bourse ou la patrie !
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La bourse ou la patrie !
LA BOURSE OU LA PATRIE !
La fuite d'un de nos "artistes" de la chanson agite l'opinion qui se divise devant le choix douloureux entre "la bourse" ou la "patrie" face aux menaces
du fisc ! La France se remettra du départ de l'artiste. Mais "ce cas de plus" redonne du sens à des réflexions un peu plus élevées, concernant le choix
de son Pays, que le comparatif de l'impôt. A condition, bien sûr, que l'on ne soit pas victime de "spoliation", c'est-à-dire à condition que l'on ne soit pas
dépouillé de ses moyens de vivre dans le confort et dans le luxe à un degré envié de presque tous, et à condition d'être ponctionné " raisonnablement"
dans l'intérêt de presque tous, aussi !
Evidemment, une bonne part du débat se place dans l'estimation du "raisonnable" ! L'affaire est bien compliquée et suscite des passions et même des
agitations. Je ne m'en mêlerai pas !
Il n'empêche que ce "cas de plus" confirme l'observation que l'économie prend le dessus sur toute autre considération pour guider nos actes. Elle prend
rang de science "superpositive" …
Ce "cas de plus" confirme cette observation des sociologues d'une " course à l'échalote" qui pousse à ne plus se contenter du confort et du luxe, qui ne sont
pas du tout condamnables, mais à surpasser ses semblables dans ce domaine, à l'échelle internationale, dans une obsession narcissique . " L'international est
le genre humain" !!
Enfin, elle confirme l'affaiblissement (la disparition ?) du sentiment patriotique. Ce sentiment relève pourtant de "l'amour" , particulièrement chanté par nos
artistes du vocal, et du "sacré", un peu moins célébré ! La philosophie considère comme un progrès le passage de la quête du confort à la quête esthétique,
puis éthique, enfin spirituelle. Le chanteur semble donc en voie de régression sévère s'il est revenu au stade initial ! Peut-on encore croire au contenu "philo -
sophique", engagé, humaniste de ses vocalises, auquel il prétend sans doute ?
"La liberté des chanteurs à disposer d'eux-mêmes" ne peut être remise en cause, y compris pour motif fiscal. Leur liberté de disposer des avantages de la
France (s'ils considèrent qu'il en reste encore ) n'importe où, et après un "bras d'honneur" au fisc, ne peut être considérée comme un dû . L'impôt est tout de
même ce qui reste aujourd'hui pour marquer sa volonté d'appartenance à la Nation (la mise en jeu de sa vie est réservée aux militaires, policiers, pompiers, …) .
Les chanteurs ont en outre des moyens plus puissants que leurs concitoyens pour exercer une action, ou au moins une influence, politique. Mais les " émigrés
du fisc " considèrent sans doute leur fuite comme relevant du "droit d'asile", et les Pays accueillants aussi !
La fuite d'un de nos "artistes" de la chanson agite l'opinion qui se divise devant le choix douloureux entre "la bourse" ou la "patrie" face aux menaces
du fisc ! La France se remettra du départ de l'artiste. Mais "ce cas de plus" redonne du sens à des réflexions un peu plus élevées, concernant le choix
de son Pays, que le comparatif de l'impôt. A condition, bien sûr, que l'on ne soit pas victime de "spoliation", c'est-à-dire à condition que l'on ne soit pas
dépouillé de ses moyens de vivre dans le confort et dans le luxe à un degré envié de presque tous, et à condition d'être ponctionné " raisonnablement"
dans l'intérêt de presque tous, aussi !
Evidemment, une bonne part du débat se place dans l'estimation du "raisonnable" ! L'affaire est bien compliquée et suscite des passions et même des
agitations. Je ne m'en mêlerai pas !
Il n'empêche que ce "cas de plus" confirme l'observation que l'économie prend le dessus sur toute autre considération pour guider nos actes. Elle prend
rang de science "superpositive" …
Ce "cas de plus" confirme cette observation des sociologues d'une " course à l'échalote" qui pousse à ne plus se contenter du confort et du luxe, qui ne sont
pas du tout condamnables, mais à surpasser ses semblables dans ce domaine, à l'échelle internationale, dans une obsession narcissique . " L'international est
le genre humain" !!
Enfin, elle confirme l'affaiblissement (la disparition ?) du sentiment patriotique. Ce sentiment relève pourtant de "l'amour" , particulièrement chanté par nos
artistes du vocal, et du "sacré", un peu moins célébré ! La philosophie considère comme un progrès le passage de la quête du confort à la quête esthétique,
puis éthique, enfin spirituelle. Le chanteur semble donc en voie de régression sévère s'il est revenu au stade initial ! Peut-on encore croire au contenu "philo -
sophique", engagé, humaniste de ses vocalises, auquel il prétend sans doute ?
"La liberté des chanteurs à disposer d'eux-mêmes" ne peut être remise en cause, y compris pour motif fiscal. Leur liberté de disposer des avantages de la
France (s'ils considèrent qu'il en reste encore ) n'importe où, et après un "bras d'honneur" au fisc, ne peut être considérée comme un dû . L'impôt est tout de
même ce qui reste aujourd'hui pour marquer sa volonté d'appartenance à la Nation (la mise en jeu de sa vie est réservée aux militaires, policiers, pompiers, …) .
Les chanteurs ont en outre des moyens plus puissants que leurs concitoyens pour exercer une action, ou au moins une influence, politique. Mais les " émigrés
du fisc " considèrent sans doute leur fuite comme relevant du "droit d'asile", et les Pays accueillants aussi !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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