CDI/CDD qu'a-t-on dit, qu'a-t-on fait ?
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CDI/CDD qu'a-t-on dit, qu'a-t-on fait ?
CDI / CDD … QU'A-T-ON DIT , QU’A-T-ON FAIT ?
La bataille est de nouveau engagée sur ce sujet (entre autres), pour trouver un compromis entre la position des chefs d’entreprises et
celle des syndicats représentant les salariés. Y a d’la manif dans l’air !
On aura beaucoup de mal à concilier la nécessité ressentie par les salariés de s’assurer un travail stable pour sécuriser leur avenir et
celui de leurs proches, accéder aux prêts, au logement, subvenir aux besoins divers et croissants créés par « la société », et celle ressentie
par les chefs d’entreprises pour assurer la pérennité et la prospérité de leur entreprise. C’est pourtant le but de la « flexisécurité » !
Le problème est que la «précarité» (la … flexi !) est l’effet immédiat de ce projet sur les salariés, et la sécurité du travail un effet différé, …
une promesse. Il faut donc trouver un « système » qui assure la transition avec des conditions acceptables, une sorte de « fonds provisoire
pour la sécurité des salariés », ou d’assurance-chômage temporaire , forcément publique, rassurante ( relayée et prise en main par les syn -
dicats ? ), par exemple. L’Etat , «les entreprises» et les syndicats sont -ils capables d’aboutir ? Cela dépend de l’intelligence des uns et des autres,
et de leur volonté de faire baisser le chômage. A priori, ceux qui sont le plus persuadés de la valeur du projet et de sa réussite devraient consentir
l’effort principal … Je crains pour le contribuable et, en conséquence, pour les gouvernants !
On peut tout de même ajouter quelques observations à cette boutade.
Le degré de risque de l’emploi en CDI est évidemment variable suivant la taille de l’entreprise et sa solidité. Pour les PME-TPE, la sécurité de l’entre -
prise dépend beaucoup du « carnet de commande » dont les variations peuvent être fortes. Pour les GE, TGE, la sécurité de l’entreprise dépend plutôt
de la bourse, de la fidélité des actionnaires, … des résultats aussi , et les variations des carnets de commande peuvent être amorties par la diversifi -
cation de la production, des filiales, … L’astreinte au CDI, ou la facilité du recours au CDD ne peuvent être identiques.
Si, comme d’habitude, l’affaire est prise en mains dans un but politique, on a peu de chances d’aboutir ! L’échec est, de ce point de vue, une avancée
certaine dans la réussite politique pour les uns, … et inversement !
La conclusion peut être trouvée dans l’observation sage de la Conférence des Evêques de France :
« le compromis … tâche indispensable et particulièrement noble du débat politique … conduit forcément à quelque chose de différent des positions
de départ … » ( Retrouver le sens du politique).
Je me permettrai d'ajouter que tout l'art de la politique est de produire des compromis qui ne soient pas inconsistants .
La bataille est de nouveau engagée sur ce sujet (entre autres), pour trouver un compromis entre la position des chefs d’entreprises et
celle des syndicats représentant les salariés. Y a d’la manif dans l’air !
On aura beaucoup de mal à concilier la nécessité ressentie par les salariés de s’assurer un travail stable pour sécuriser leur avenir et
celui de leurs proches, accéder aux prêts, au logement, subvenir aux besoins divers et croissants créés par « la société », et celle ressentie
par les chefs d’entreprises pour assurer la pérennité et la prospérité de leur entreprise. C’est pourtant le but de la « flexisécurité » !
Le problème est que la «précarité» (la … flexi !) est l’effet immédiat de ce projet sur les salariés, et la sécurité du travail un effet différé, …
une promesse. Il faut donc trouver un « système » qui assure la transition avec des conditions acceptables, une sorte de « fonds provisoire
pour la sécurité des salariés », ou d’assurance-chômage temporaire , forcément publique, rassurante ( relayée et prise en main par les syn -
dicats ? ), par exemple. L’Etat , «les entreprises» et les syndicats sont -ils capables d’aboutir ? Cela dépend de l’intelligence des uns et des autres,
et de leur volonté de faire baisser le chômage. A priori, ceux qui sont le plus persuadés de la valeur du projet et de sa réussite devraient consentir
l’effort principal … Je crains pour le contribuable et, en conséquence, pour les gouvernants !
On peut tout de même ajouter quelques observations à cette boutade.
Le degré de risque de l’emploi en CDI est évidemment variable suivant la taille de l’entreprise et sa solidité. Pour les PME-TPE, la sécurité de l’entre -
prise dépend beaucoup du « carnet de commande » dont les variations peuvent être fortes. Pour les GE, TGE, la sécurité de l’entreprise dépend plutôt
de la bourse, de la fidélité des actionnaires, … des résultats aussi , et les variations des carnets de commande peuvent être amorties par la diversifi -
cation de la production, des filiales, … L’astreinte au CDI, ou la facilité du recours au CDD ne peuvent être identiques.
Si, comme d’habitude, l’affaire est prise en mains dans un but politique, on a peu de chances d’aboutir ! L’échec est, de ce point de vue, une avancée
certaine dans la réussite politique pour les uns, … et inversement !
La conclusion peut être trouvée dans l’observation sage de la Conférence des Evêques de France :
« le compromis … tâche indispensable et particulièrement noble du débat politique … conduit forcément à quelque chose de différent des positions
de départ … » ( Retrouver le sens du politique).
Je me permettrai d'ajouter que tout l'art de la politique est de produire des compromis qui ne soient pas inconsistants .
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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