Pleins pouvoirs démocratiques
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Pleins pouvoirs démocratiques
Un débat a surgi récemment à propos de la « surreprésentation » du parti présidentiel au sein
de l’Assemblée Nationale. Quelques commentaires ingénus …
DES « PLEINS POUVOIRS » DEMOCRATIQUES
Le résultat des élections législatives faisant suite à l’élection présidentielle, comme souvent et logiquement, a confirmé le choix politique du Président,
peut-être avec un peu plus d’évidence qu’à d’autres occasions semblables. L’Assemblée Nationale est donc majoritaire, largement, en représentants du
« parti du Président ».
L’ensemble des votes « abstentionnistes, blancs, nuls » a été très fort. Il constitue une opinion, pas un « parti » . Même majoritaire, il n’est donc pas
représenté à l’Assemblée, alors que le parti du Président est surreprésenté. C’est notre « système » qui le veut ainsi, il a même été conçu pour cela.
On ne peut pas le trouver « bon » lorsque il favorise notre opinion partisane, et « mauvais » lorsque il la dessert ! Est-il donc bon ou mauvais ? A priori plutôt
bon, puisque il renforce le courant majoritaire et lui octroie une « marge de sécurité » pour gouverner. C’est ensuite une question de dosage pour ne pas le
rendre « léonin ». L’Assemblée Nationale est en effet le moyen de contrôle, le « contre-pouvoir » du gouvernement entièrement désigné par le Président et
son Premier Ministre, par les citoyens.
On prétend que le talent oratoire des députés peut, pour un parti, compenser la faiblesse des effectifs. Je ne suis guère convaincu. Ce n’est pas le talent
rhétorique qui est mesuré dans le vote des députés en majorité « étiquetés », c’est plutôt l’addition des « étiquettes » pour et contre (qui reflète assez fidè -
lement les consignes données par les états-majors des partis et leur représentation en nombre de députés) si l’on en croit les statistiques.
S’il y a là un défaut (une défaillance ?) , c’est à nos spécialistes de « sciences politiques », à leur intelligence, à leur imagination d’y remédier par des sug -
gestions pertinentes et publiques adressées à nos responsables politiques, issues de leurs groupes de réflexion et d’influence en complément des formules
« partisanes » des partis !
N’oublions pas, quand même, que cette situation favorise l’expression « sauvage » des opinions bien souvent dérangeante et douloureuse.
En attendant, il nous faut compter sur la raison et le civisme pour surmonter cette dificulté !
de l’Assemblée Nationale. Quelques commentaires ingénus …
DES « PLEINS POUVOIRS » DEMOCRATIQUES
Le résultat des élections législatives faisant suite à l’élection présidentielle, comme souvent et logiquement, a confirmé le choix politique du Président,
peut-être avec un peu plus d’évidence qu’à d’autres occasions semblables. L’Assemblée Nationale est donc majoritaire, largement, en représentants du
« parti du Président ».
L’ensemble des votes « abstentionnistes, blancs, nuls » a été très fort. Il constitue une opinion, pas un « parti » . Même majoritaire, il n’est donc pas
représenté à l’Assemblée, alors que le parti du Président est surreprésenté. C’est notre « système » qui le veut ainsi, il a même été conçu pour cela.
On ne peut pas le trouver « bon » lorsque il favorise notre opinion partisane, et « mauvais » lorsque il la dessert ! Est-il donc bon ou mauvais ? A priori plutôt
bon, puisque il renforce le courant majoritaire et lui octroie une « marge de sécurité » pour gouverner. C’est ensuite une question de dosage pour ne pas le
rendre « léonin ». L’Assemblée Nationale est en effet le moyen de contrôle, le « contre-pouvoir » du gouvernement entièrement désigné par le Président et
son Premier Ministre, par les citoyens.
On prétend que le talent oratoire des députés peut, pour un parti, compenser la faiblesse des effectifs. Je ne suis guère convaincu. Ce n’est pas le talent
rhétorique qui est mesuré dans le vote des députés en majorité « étiquetés », c’est plutôt l’addition des « étiquettes » pour et contre (qui reflète assez fidè -
lement les consignes données par les états-majors des partis et leur représentation en nombre de députés) si l’on en croit les statistiques.
S’il y a là un défaut (une défaillance ?) , c’est à nos spécialistes de « sciences politiques », à leur intelligence, à leur imagination d’y remédier par des sug -
gestions pertinentes et publiques adressées à nos responsables politiques, issues de leurs groupes de réflexion et d’influence en complément des formules
« partisanes » des partis !
N’oublions pas, quand même, que cette situation favorise l’expression « sauvage » des opinions bien souvent dérangeante et douloureuse.
En attendant, il nous faut compter sur la raison et le civisme pour surmonter cette dificulté !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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Date d'inscription : 21/01/2016
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