" L'international(e) sera le genre humain" !
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" L'international(e) sera le genre humain" !
« L’International(e) sera le genre humain » !
Cette fameuse formule conclut un refrain du chant célébrant l’avènement imminent du communisme . Elle pourrait être reprise par les partisans d’un «ultralibéralisme»
et d’une ‟mondialisation des affaires” non contrôlés, non régulés.
Outre les avantages fiscaux et les allègements salariaux obtenus par les entreprises mondialisées dans une telle liberté apatride, l’éloignement géographique, hors
frontières, entre les centres de décision et les lieux de production facilite bigrement la décision de mesures technocratiques cohérentes et justifiées sur un plan comptable,
sans les embarrasser de considérations sociales ou d’intérêts ‟nationaux” . En attendant, la gestion des difficultés et des drames humains qu’elles peuvent provoquer est,
le plus souvent, évacuée vers les Etats qui se voient désignés comme responsables par leur population, héritière aussi de la facture de réparation des dégâts sociaux et
autres, en tant que contribuables !
Quant à l’exonération fiscale dans les Pays de consommation (sans qu’il y ait production), on peut y trouver quelque logique, puisque ce sont les acheteurs qui décident.
Il faut alors que les entreprises mondialisées ne considèrent pas que la taxation de leurs importations (… plus ou moins « intelligente » suivant son dosage !) est une sanction
à leur encontre, mais une compensation financière infligée aux seuls citoyens qui pénalisent leur Etat,et surtout l’emploi dans leur Pays, et relève de la souveraineté de ces Etats.
Sans nier l’intérêt et la cohérence des comportements économiques apatrides pour les entreprises, ni la maladresse d’une fiscalité excessive et répulsive des Etats , il doit y avoir des possibilités de compromis qui permettent de partager les avantages et les risques entre ces entreprises et les Etats accueillants, de les négocier raisonnablement. Ceci dit, les entreprises ont bien raison de profiter d’un système fiscal légal qui les ravit et les enrichit, utilisé en outre comme moyen de concurrence par les Etats !
Dans ces conditions, « l’international » pourrait bien être, sinon le genre humain, vraisemblablement le genre de l’entreprise apatride du futur ! L’entreprise apatride aura
alors réussi ce à quoi le communisme n’est jamais parvenu : soumettre les Etats de l’Occident !
Cette fameuse formule conclut un refrain du chant célébrant l’avènement imminent du communisme . Elle pourrait être reprise par les partisans d’un «ultralibéralisme»
et d’une ‟mondialisation des affaires” non contrôlés, non régulés.
Outre les avantages fiscaux et les allègements salariaux obtenus par les entreprises mondialisées dans une telle liberté apatride, l’éloignement géographique, hors
frontières, entre les centres de décision et les lieux de production facilite bigrement la décision de mesures technocratiques cohérentes et justifiées sur un plan comptable,
sans les embarrasser de considérations sociales ou d’intérêts ‟nationaux” . En attendant, la gestion des difficultés et des drames humains qu’elles peuvent provoquer est,
le plus souvent, évacuée vers les Etats qui se voient désignés comme responsables par leur population, héritière aussi de la facture de réparation des dégâts sociaux et
autres, en tant que contribuables !
Quant à l’exonération fiscale dans les Pays de consommation (sans qu’il y ait production), on peut y trouver quelque logique, puisque ce sont les acheteurs qui décident.
Il faut alors que les entreprises mondialisées ne considèrent pas que la taxation de leurs importations (… plus ou moins « intelligente » suivant son dosage !) est une sanction
à leur encontre, mais une compensation financière infligée aux seuls citoyens qui pénalisent leur Etat,et surtout l’emploi dans leur Pays, et relève de la souveraineté de ces Etats.
Sans nier l’intérêt et la cohérence des comportements économiques apatrides pour les entreprises, ni la maladresse d’une fiscalité excessive et répulsive des Etats , il doit y avoir des possibilités de compromis qui permettent de partager les avantages et les risques entre ces entreprises et les Etats accueillants, de les négocier raisonnablement. Ceci dit, les entreprises ont bien raison de profiter d’un système fiscal légal qui les ravit et les enrichit, utilisé en outre comme moyen de concurrence par les Etats !
Dans ces conditions, « l’international » pourrait bien être, sinon le genre humain, vraisemblablement le genre de l’entreprise apatride du futur ! L’entreprise apatride aura
alors réussi ce à quoi le communisme n’est jamais parvenu : soumettre les Etats de l’Occident !
max mayneris- Nombre de messages : 215
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